Alors que la guerre bat son plein à l’UMP et que la couverture médiatique est importante, le CSA garde un oeil attentif sur la répartition des temps de parole.
En effet, hors campagne électorale, le temps de parole de l’opposition ne doit pas dépasser 50%. Or, lors d’évènements médiatiques comme les primaires de certains partis ou encore l’affaire DSK, celui-ci peut déborder, et même très largement. Christine Kelly, l’une des sages du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, explique au Figaro qu’en septembre 2011, lors de la primaire socialiste, « le temps de parole du PS était monté jusqu’à 180 %. C’est pourquoi nous avons mis en demeure cinq chaînes de télévision et trois radios ».
Concernant la très médiatique crise que traverse actuellement l’UMP, l’ancienne journaliste de LCI se veut confiante : « Nous sommes en contact quasi quotidien avec les patrons de chaînes et de radios. Le décompte du temps de parole s’effectue sur trois mois pour les JT et six mois pour les magazines. Autrement dit, nous ferons un premier bilan à fin novembre et les médias ont jusqu’au 31 décembre prochain pour rétablir l’équilibre. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter. L’Affaire DSK avait duré trois mois, nous en sommes à six jours seulement pour l’UMP. »
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