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Crise à l’UMP : le CSA reste vigilant

1 décembre 2012

Temps de lecture : 2 minutes
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Crise à l’UMP : le CSA reste vigilant

Temps de lecture : 2 minutes

Alors que la guerre bat son plein à l’UMP et que la couverture médiatique est importante, le CSA garde un oeil attentif sur la répartition des temps de parole.

En effet, hors cam­pagne élec­torale, le temps de parole de l’op­po­si­tion ne doit pas dépass­er 50%. Or, lors d’évène­ments médi­a­tiques comme les pri­maires de cer­tains par­tis ou encore l’af­faire DSK, celui-ci peut débor­der, et même très large­ment. Chris­tine Kel­ly, l’une des sages du Con­seil Supérieur de l’Au­dio­vi­suel, explique au Figaro qu’en sep­tem­bre 2011, lors de la pri­maire social­iste, « le temps de parole du PS était mon­té jusqu’à 180 %. C’est pourquoi nous avons mis en demeure cinq chaînes de télévi­sion et trois radios ».

Con­cer­nant la très médi­a­tique crise que tra­verse actuelle­ment l’UMP, l’an­ci­enne jour­nal­iste de LCI se veut con­fi­ante : « Nous sommes en con­tact qua­si quo­ti­di­en avec les patrons de chaînes et de radios. Le décompte du temps de parole s’ef­fectue sur trois mois pour les JT et six mois pour les mag­a­zines. Autrement dit, nous fer­ons un pre­mier bilan à fin novem­bre et les médias ont jusqu’au 31 décem­bre prochain pour rétablir l’équili­bre. Il n’y a donc pas de rai­son de s’in­quiéter. L’Af­faire DSK avait duré trois mois, nous en sommes à six jours seule­ment pour l’UMP. »

Crédit pho­to : arnaud.pedersen via Flickr (cc)

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