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Dallas : Pour Goldnadel, le mot « racisme » manque cruellement à l’appel

5 août 2016

Temps de lecture : 2 minutes
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Dallas : Pour Goldnadel, le mot « racisme » manque cruellement à l’appel

Temps de lecture : 2 minutes

[Pre­mière dif­fu­sion le 13 juil­let 2016] Red­if­fu­sions esti­vales 2016

Après le drame de Dallas, où un homme noir a tué un grand nombre de policiers blancs pour « se venger » des crimes commis par d’autres policiers blancs, un mot manquait, dans les médias comme dans la bouche du président Obama : racisme.

C’est en tout cas l’avis de l’av­o­cat Gilles-William Gold­nadel. Dans une tri­bune pub­liée sur le site du FigaroVox, ce dernier rap­pelle qu’après la tuerie d’Or­lan­do, déjà, on avait évité au max­i­mum de par­ler d’is­lamisme, préférant qual­i­fi­er la fusil­lade d’acte homo­phobe (mal­gré les ori­en­ta­tions sex­uelles du tireur) imputable aux lois sur le port d’arme.

Pour Dal­las, ce sont les mêmes méth­odes qui sévis­sent. Bien que le mot « racisme » serait « venu naturelle­ment aux lèvres de n’im­porte qui si, par exem­ple improb­a­ble, un Français voulait tuer un musul­man inté­griste pour venger le 13 novem­bre », per­son­ne n’a souhaité se mouiller après ce car­nage pour­tant ouverte­ment raciste. « Comme si, ici, l’évo­ca­tion du racisme d’un noir, for­cé­ment vic­time par essence, était impos­si­ble à dire », déplore Goldnadel.

Ce con­stat fait, l’av­o­cat évoque la respon­s­abil­ité de Barack Oba­ma, suivi aveuglé­ment par la presse. « À chaque fois qu’une polémique a défrayé la chronique poli­cière et crim­inelle (Trayvon Mar­tin à Stan­ford en Floride, Michael Brown Fer­gu­son dans le Mis­souri ou Fred­dy Gray à Bal­ti­more), à chaque fois Oba­ma, pour le plus grand plaisir de la presse de gauche et des démoc­rates gauchisants, a pris par­ti sys­té­ma­tique­ment con­tre la police », rap­pelle-t-il.

Une sit­u­a­tion grave qui, à défaut de préserv­er illu­soire­ment les sen­si­bil­ités de cha­cun, enven­ime les choses et accroît les ten­sions. Et dans ce domaine, inutile de pré­cis­er, comme le fait Gold­nadel, que la presse française n’a rien à envi­er à sa con­sœur d’outre-Atlantique…

Voir notre entretien vidéo avec Gilles-William Goldnadel

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