On a beau être riche on est parfois radin. Il y a des riches généreux et il y aussi ceux qui veulent gratter sur tout, y compris sur leurs fournisseurs après une aide de l’État, comme le Tchèque Daniel Křetínský
Comment se faire un peu de trésorerie
La trésorerie c’est le nerf de la guerre des entreprises, un mauvais bilan c’est ennuyeux, une trésorerie négative et les banques qui refusent de couvrir, c’est la fin. Entre les deux si on veut améliorer sa trésorerie, un bon moyen c’est de ne pas payer ses fournisseurs.
Entendons-nous bien, c’est surtout les payer le plus tard possible, en particulier si l’on est un gros client et si le fournisseur est petit. Les patrons de PME qui nous lisent comprendront (avec douleur) le mécanisme.
PGE et fournisseurs, une amende à la clé
C’est le jeu à pile ou face, pile je gagne, face tu perds. Le joueur Daniel Křetínský via sa holding CMI a empoché un premier prêt garanti par l’État (PGE) de 8M€ en mai/juin 2020 et devait montrer l’exemple en réglant ses fournisseurs avec l’argent reçu.
Il est tentant d’empocher les sous (pile) et de ne pas régler ses fournisseurs (face). Ce que fit le bon Daniel, habile économe pour lui-même. La direction de la concurrence et de la répression des fraudes lui réclame 440K€ pour avoir été trop malin. Daniel a fait appel.
Voir aussi : Daniel Křetínský, infographie