La mue du journaliste en homme politique semble en voie de s’achever. Candidat dans le Var pour aux élections législatives de juin 2022 pour Reconquête!, l’éditorialiste négocie maintenant son départ du Figaro.
Une carrière journalistique démarrée au Quotidien de Paris
Après une brève incursion dans la publicité en tant que concepteur-rédacteur, sa carrière de journaliste débute en 1986 au Quotidien de Paris sous l’aile de Philippe Tesson. Lorsque le quotidien disparaît, en 1994, Éric Zemmour devient éditorialiste à Info-Matin, puis journaliste politique au Figaro de 1996 à 1999. Depuis cette date, il signe une chronique hebdomadaire sur un livre récemment paru, le plus souvent des essais politiques ou des biographies historiques.
En parallèle, il réalise quelques piges à Marianne (1997) et à Valeurs Actuelles (1999). Il passe ensuite au Figaro Magazine avant de revenir, en 2013, au sein de la rédaction du quotidien pour y livrer une critique de livre hebdomadaire. Enfin, il a parfois contribué au journal Le Spectacle du Monde (groupe Valmonde) en tant que chroniqueur politique et culture.
Voir aussi : Éric Zemmour, portrait
Départ du Figaro
Démissionner après plus de 25 ans d’ancienneté présente des inconvénients, entre autres financiers. C’est pourquoi le futur ex-journaliste négocie son départ. Éric Zemmour a vu son contrat suspendu, mais non annulé, le 31 août 2021 au moment du lancement de son livre auto-édité, La France n’a pas dit son dernier mot (Rubempré éd), où il laissait prévoir sa candidature, une sorte de congé sans solde.
D’après la Lettre A, il touchait en 2020, un peu plus de 5.000 € net par mois pour ses contributions au Figaro quotidien et au Figaro Magazine. Son départ ravira le SNJ du groupe qui réclamait son éviction, en toute confraternité. Règle à préciser le montant de son indemnité qui pourrait représenter l’équivalent d’un multiple d’ années de rémunération.