Des journalistes ont été agressés ce jeudi 28 mars 2013 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais) alors qu’ils couvraient un fait divers lié à la mort d’un jeune homme, tué par des policiers.
En marge de ce fait divers, où un homme a été abattu par des policiers alors qu’il tentait de tuer l’un d’entre eux avec un ciseau, « une quarantaine de jeunes se sont rassemblés dans le quartier, certains lançant des pierres en direction des policiers qui ont répliqué en utilisant des gaz lacrymogènes. Ailleurs dans la ville, il y a eu de façon sporadique et assez éclatée d’autres incidents », indique Le Parisien.
C’est ainsi que des journalistes, venus couvrir sur place l’événement, ont été agressés « par des inconnus (sic) ». Un photographe de l’AFP s’est fait voler son appareil photo, un autre, de La Voix du Nord, a été agressé physiquement, et une journaliste de BFMTV a eu la vitre de son véhicule brisée.
Comme nous le précisions dans notre dossier, « Nique les journalistes ! », « depuis que les journalistes sont allés voir ce qui se passait vraiment dans les banlieues françaises, ils se font laminer par ceux-là même qu’ils redoutent plus que tout de “stigmatiser”. Et la situation a tellement dégénéré que la moindre enquête en « zone de non-droit » paraît s’apparenter à un reportage en zone de guerre ». Aussi « malgré les humiliations et les coups systématiques, l’invraisemblable sollicitude dont témoignent les médias français pour les « jeunes » semble toujours intacte, ce qui demeure un mystère pour le moins fascinant, à moins qu’elle ne prouve seulement la puissance infinie de l’aveuglement idéologique ».
Une fois de plus, les « jeunes » ont frappé.