On n’est jamais mieux servi que par ceux qui bloquent le pays à souhait. Selon Les Jours, cinq membres du Zapping de Canal+ vont se présenter aux prochaines élections professionnelles sur la liste de la CGT.
Prévues le 3 juin prochain, ces élections sont un moyen d’échapper à un éventuel licenciement suite aux menaces de Vincent Bolloré de supprimer le Zapping, qu’il juge gênant. En effet, grâce à cette candidature, ils ne peuvent, théoriquement, pas être renvoyés durant six mois. En cas de victoire, leur immunité sera prolongée en fonction de la durée de leur mandat.
Ils emboîtent ainsi le pas de Jean-Baptiste Rivoire, rédacteur en chef adjoint de « Spécial Investigation » qui avait fait de même après avoir dénoncé publiquement la censure à Canal+. Malgré tout, certains « zappeurs » n’étant pas journalistes mais cadres, ils n’appartiendraient pas tous au même collège.
Vincent Bolloré pourra tout de même contourner cette syndication. par exemple, « il pourrait les mettre au placard jusqu’à négociation de leur départ et remplacer leur émission par une autre (produite par Cyril Hanouna, selon les rumeurs), il pourrait aussi entamer une procédure de licenciement malgré tout », explique L’Express.
À l’époque, cette méthode habile d’éviter un licenciement en se rapprochant de l’intouchable CGT avait porté ses fruits. Jean-Baptiste Rivoire l’a confirmé : après sa syndication, la procédure de licenciement à son encontre a finalement été abandonnée.