Ojim.fr
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Didier Maïsto revient sur le scandale de l’attribution des fréquences TNT

27 septembre 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Didier Maïsto revient sur le scandale de l’attribution des fréquences TNT

Didier Maïsto revient sur le scandale de l’attribution des fréquences TNT

Temps de lecture : 2 minutes

Président de Sud Radio et de Lyon Capitale, Didier Maïsto est revenu pour TV Libertés sur sa mésaventure avec le CSA en 2011.

Alors qu’un appel à can­di­da­tures avait été lancé pour l’at­tri­bu­tion de 6 fréquences TNT, le patron du puis­sant groupe Fidu­cial Medias avait déposé, le 18 octo­bre 2011, un dossier pour une chaîne de débats et de doc­u­men­taires appelée « D‑Facto ». Le but était de dif­fuser, chaque soir, un doc­u­men­taire de qual­ité suivi d’un débat citoyen. Adossé à un groupe solide et por­teur d’un pro­jet sérieux, M. Maïs­to avait alors reçu de belles promesses.

Finale­ment, aucune fréquence ne lui a été attribuée. Et pour cause : d’après ses dires, tout ceci n’é­tait qu’un sim­u­lacre et l’af­faire était pliée d’a­vance. Ain­si, avant même le jour de clô­ture offi­ciel des dépôts, ce dernier con­nais­sait déjà la liste des heureux gag­nants par­mi lesquels la chaîne RMC Décou­verte détenue par Alain Weill, pour­tant déjà présent sur la TNT, et surtout Numéro 23, chaîne de la « diver­sité » dirigée par Pas­cal Houzelot.

Numéro 23, c’est une coquille vide qui n’a presque aucun salarié, seule­ment 11 000 euros de cap­i­tal et qui se con­tente de red­if­fuser des séries Z à longueur de journée. Deux ans et demi plus tard, la chaîne est reven­due au groupe de Patrick Drahi, dont la fil­iale média est désor­mais dirigée par… Alain Weill. Au final, pour Maïs­to, il ne s’agis­sait là que d’une juteuse opéra­tion finan­cière des­tinée à reven­dre à prix d’or une fréquence publique gra­tu­ite à un béné­fi­ci­aire con­nu à l’a­vance. Le tout avec l’aval du CSA, alors dirigé par Michel Boy­on, nom­mé directe­ment par Nico­las Sarkozy.

Dans son entre­tien à TVL, Didi­er Maïs­to, qui a écrit un livre sur le sujet, revient sur cette affaire qui a mon­tré de hautes autorités « indépen­dantes » totale­ment liées au pou­voir poli­tique et économique.

Notre dossier complet sur l’affaire

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés