À ma gauche, la trop fameuse Délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti LGBT (pour en savoir plus, voir infra en fin d’article), à ma gauche aussi, Anna Cabana, Madame Blanquer à l’état civil, et au milieu les gitans ou tsiganes qui n’en peuvent mais.
L’Assemblée Nationale serait un « camp », mais de quoi ?
Les spectacles récents de l’Assemblée Nationale autour de la réforme des retraites font parfois penser à une cour de récréation, ou à un poulailler. Sur BFMTV le 13 février 2023, Anna Cabana reprend des termes parfois entendus, comme « stratégie du bordel », ajoutant : «on entend les uns et les autres dire que l’Assemblée nationale n’a jamais été un salon de thé…Mais là on est entre le camp de Gitans et le camp de guignols. Enfin, ce qu’on veut, mais c’est quelque chose qui tire tout le débat démocratique vers le bas ».
La Dilcrah s’étrangle
Zoup, zoup, Sophie Elizeon, la nouvelle directrice de la Dilcrah, s’étrangle dans son collier de perles (pour les perles, nous inventons, c’est ce que nous lui souhaitons) et lance un communiqué vengeur, parlant de « L’imaginaire le plus sombre de notre République… à la suite des propos intolérables tenus par la journaliste Anna Cabana sur BFMTV ». Malgré le printemps qui s’annonce, les heures les plus sombres sont de retour, et la Dilcrah annonce saisir l’ARCOM.
Et de rappeler « Pendant la Seconde Guerre mondiale, près de 7000 personnes désignées comme “nomades” furent internées dans une quarantaine de camps en France… précisant que …le plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine, présenté par la première ministre le 30 janvier dernier, intègre la lutte contre l’anti-tsiganisme,… et concluant martialement que « L’anti-tsiganisme n’a pas sa place dans le débat public ni dans notre République ». Ben, mon vieux.
Voir aussi : Anna Cabana, portrait
Cabana contre-attaque
Fureur de l’épouse de Jean-Michel Blanquer, alias Miss Ibiza, qui répond « Pour illustrer l’hystérisation de la séquence politique, j’ai repris mot à mot l’expression du sénateur centriste Hervé Marseille, “camp de Gitans” - expression qui avait défrayé la chronique la semaine précédente -, comme j’ai repris le mot du député européen Gilbert Collard (“guignols”) et comme j’ai repris les propos de “stratégie du bordel”. Je ne reprends évidemment aucun de ces mots à mon compte! Qui plus est, la Dilcrah n’a même pas obéi au principe de base du contradictoire : ni BFMTV ni moi n’avons été contactés. »
Finalement, la Dilcrah retirera son communiqué de presse et sa saisine de l’ARCOM. Tout ça pour ça, diront certains. Au fond, il est vrai que parfois comparer l’Assemblée nationale à un camp de romanichels pourrait passer pour une sorte de compliment.
Nous avons édité une brochure papier (réservée à nos donateurs) sur la genèse et les méfaits de la Dilcrah, vous pouvez en lire le début ci-dessous.
La Dilcrah, un tissu en forme de linceul
Dilcrah, acronyme de Délégation interministérielle contre le racisme, l’antisémitisme et l’homophobie, le nom sonne comme la marque commerciale d’une nouvelle fibre à l’instar des Lycra, Tergal et autre Dralon. D’après un site spécialisé, ces tissus synthétiques à base de polymères ont tous de sérieux inconvénients pour la santé humaine, ce matériau artificiel a une mauvaise influence sur un organisme vivant : accumulation d’électricité statique, allergies provoquées par les composants chimiques, imperméabilité à l’eau et à l’air, d’où de faibles propriétés hygiéniques et un risque de foyer bactériologique…
Voilà qui semble bien caractériser les différents avatars de la Dilcra/Dilcrah, nouveau linceul de nos libertés.
Accumulation d’électricité statique
Il y a deux manières d’être obsédé par une chose – chaussures, sous-vêtements, castors en peluche, sentiment, souvenir, parfum… – ou par un être, homme ou femme : n’en parler jamais ou en parler toujours. Du temps de la reine Victoria, on pratiquait le sexe au moins autant qu’avant, mais, si on y pensait constamment, on n’en parlait jamais. Avec la Dilcra devenue Dilcrah, on ne pense plus qu’au racisme, à l’homophobie, à la transphobie, en tout lieu, à chaque instant.
Sous les règnes successifs de Nicolas Sarkozy, le père fondateur, François Hollande, le développeur, et Emmanuel Macron le continuateur, la Dilcrah produit une électricité statique autour du racisme et de la transphobie. L’électricité statique est un déséquilibre des charges électriques dans un matériau. Ce déséquilibre vous donne ce « petit coup de jus » lorsque vous touchez un tapis synthétique ou une chemise en nylon, l’électricité statique accumulée se libère et provoque un choc déplaisant.
C’est un des effets induits du mauvais tissu Dilcrah : un accumulateur d’électricité statique de racisme, de transphobie, d’homophobie etc. Par un effet bien connu de l’histoire, à force de concentrer ces phénomènes, elle les hystérise, les conforte, les entretient, voire les produit. Et les entretient d’autant plus que, si ces phénomènes, en absence d’électricité, ne sont plus hystérisés, son rôle disparaît et l’institution itou.
Hypersensibilité et allergies
Cette mauvaise électricité, comme il y a une mauvaise graisse, entraîne une hypersensibilité maladive et peut provoquer des allergies graves. La moindre plaisanterie au sujet des Ecossais avares (ne parlons pas des Juifs !), des Auvergnats malpropres, des Africains joueurs de tam-tam, de la cuisine anglaise peu ragoûtante, des déhanchements des différentes cages aux folles, peut vous mettre au rebut, sinon de l’humanité, du moins de la Dilcrah. Oubliez Tintin au Congo d’Hergé ou les Dix petits nègres d’Agatha Christie, vous risquez d’être traîné devant les tribunaux, avec le soutien de la Délégation.
La brochure papier complète est envoyée à nos donateurs dès 50 euros, pour la recevoir dédicacée avec un reçu fiscal de 66% de votre don, vous pouvez donner ICI.