Avis de grand frais sur les quotidiens français, alors que La Provence de Rodolphe Saadé est en déficit permanent, les choses ne vont pas mieux au Parisien de Bernard Arnault.
Plan de transformation ?
Quand un président annonce un « plan de transformation », il faut souvent traduire « réduction de la masse salariale ». C’est ce qu’a bien confirmé aux salariés, courant février 2025, Pierre Louette le président du groupe de médias de Bernard Arnault. Au total, un peu moins d’une trentaine de postes supprimés sur 419 employés.
Pertes abyssales
« Abysses, dont l’immensité est insondable, du grec abussos, sans fond » nous dit Le Petit Robert. Le fond est toujours un peu plus bas comme nous l’écrivions en novembre 2024. Depuis le rachat du Parisien en 2015, le groupe LVMH a remis au pot 83M€ en 2018, de nouveau 65M€ en 2022 et s’apprête à faire un petit quelque chose pour 2025.
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Les pertes de 2024 ont été de 34M€. Un premier budget présentant un déficit identique (source La Lettre) a été retoqué, d’où l’ajustement du dit plan de transformation. Un plan qui comprendra une réorganisation de la rédaction en six pôles thématiques et un nouveau découpage régional. Certains secteurs comme le théâtre ou la littérature seraient réduits au profit des faits divers Toutes choses qui inquiètent une rédaction qui menace déjà d’une possible grève.
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