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Dupont Aignan dévoile en direct les pressions reçues de Serge Dassault (Figaro)

18 juillet 2017

Temps de lecture : 2 minutes
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Dupont Aignan dévoile en direct les pressions reçues de Serge Dassault (Figaro)

Temps de lecture : 2 minutes

[Red­if­fu­sions esti­vales 2017 – arti­cle pub­lié ini­tiale­ment le 22/04/2017]

Jeudi soir, lors de l’émission « 15 minutes pour convaincre » sur France 2, où il était invité en tant que candidat à la présidentielle, Nicolas Dupont Aignan a voulu dénoncer l’hypocrisie démocratique de cette élection en dévoilant des SMS reçus de Serge Dassault, propriétaire du Figaro.

Le prési­dent de Debout la France n’en est pas à son coup d’es­sai. Lors du pre­mier débat organ­isé par TF1, il avait déjà dénon­cé sa non-invi­ta­tion au prof­it des seuls 5 can­di­dats plébisc­ités par les sondages. Par la suite, il avait déjà affir­mé avoir reçu des SMS de pres­sion de la part des sou­tiens de François Fil­lon, l’ex­hor­tant à rejoin­dre le can­di­dat LR.

Ce jeu­di soir, Dupont Aig­nan a donc décidé d’aller plus loin en révélant les SMS envoyés par « un grand patron de presse français, indus­triel, au ser­vice d’un can­di­dat », autrement dit : Serge Das­sault, pro­prié­taire du Figaro et sou­tien de François Fil­lon (ce que Dupont Aig­nan a con­fir­mé à Mar­i­anne).

« Je veux lire pour que les Français sachent ce qu’il y a der­rière les couliss­es et pourquoi notre démoc­ra­tie ne fonc­tionne plus », a‑t-il déclaré. Voici l’échange entre les deux hommes qui a été lu par le can­di­dat, en direct sur France 2 :

« — Le boy­cott de mon jour­nal n’est que la con­séquence de ton atti­tude con­tre Fil­lon et ce n’est pas restant dans ton coin que tu y arriveras mais en étant dans une équipe gou­verne­men­tale. Il vaut mieux manger une soupe que du pain rassis.
— Je suis scan­dal­isé que tu assumes ce boycott.
— Cela n’ar­rivera plus quand tu cesseras de com­bat­tre Fillon.
— C’est de la censure.
— Si tu changes d’avis, il n’y aura plus de cen­sure, je te le promets. »

Nico­las Dupont-Aig­nan n’en est pas resté là. Au fil de son entre­tien, ce dernier a égale­ment dénon­cé les « médias détenus par des puis­sances d’ar­gent », mais aus­si les « iné­gal­ités de temps de parole » entre les can­di­dats. Et celui-ci d’in­ter­roger : « Est-ce que vous croyez que M. Macron aurait eu toutes ces cou­ver­tures de mag­a­zine pen­dant des mois s’il ne ser­vait pas des intérêts ? Tous les Français ont com­pris qu’il y avait un can­di­dat chouchou ! »

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