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EBRA, ventes en berne, plans sociaux et toujours autant de conformisme

20 novembre 2024

Temps de lecture : 2 minutes
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EBRA, ventes en berne, plans sociaux et toujours autant de conformisme

Temps de lecture : 2 minutes

Ebra ? Wonder Bra ? L’EBRA n’est pas une nouvelle danse, ni le dernier régime minceur, c’est le premier groupe de la presse quotidienne régionale (PQR) régnant sur le grand-est, propriété du Crédit Mutuel et toujours politiquement plus que correct.

EBRA, neuf titres et des pertes récurrentes

Si vous habitez une vaste région allant de Rhône-Alpes jusqu’à l’Alsace-Lorraine, vous êtes lecteur au moins de temps en temps d’un des neuf titres du groupe, Le Dauphiné libéréLe Pro­grèsDernières Nou­velles d’Al­sace, Le Bien pub­lic, Vos­ges matin, Le Jour­nal de Saône et Loire, Le Répub­li­cain lor­rain, L’Alsace, L’Est répub­li­cain.

800.000 exem­plaires dif­fusés, plus de 3 mil­lions de lecteur en moyenne, plus de 16 mil­lions vis­i­teurs numériques men­su­elle­ment, aucun habi­tant ou presque du grand est n’échappe à l’influence du groupe. C’est aus­si 17M€ de pertes en 2023 avec des comptes en rouge depuis 2021 au moins.

Un groupe conformiste à l’extrême

L’OJIM a déjà eu des démêlées avec Le Pro­grès (voir infra). Le quo­ti­di­en s’était sig­nalé par un arti­cle célèbre de 2019 inti­t­ulé « gros sous pour la curaille » pour illus­tr­er une cam­pagne de dons par une asso­ci­a­tion locale en faveur des jeunes arméniens. Le quo­ti­di­en s’engage régulière­ment pour relay­er la pro­pa­gande du maire d’extrême gauche de Givors, Mohamed Boud­jella­ba. De son côté les DNA (Dernières nou­velles d’Alsace) se spé­cial­i­saient dans la police de la pen­sée.

Voir aus­si : Le Pro­grès de Lyon ne nous fera pas taire

Des licenciements dans l’air

Le Dauphiné libéré va mal, Le Pro­grès ne va pas mieux, Le Bien Pub­lic tra­verse une mau­vaise passe depuis de nom­breuses années.

Les ventes sont en chute libre (source La Let­tre), moins 10% pour les abon­nés et moins 7% pour les abon­nés. Le prési­dent Philippe Car­li sous la pres­sion de ses action­naires passe le groupe à la paille de fer et mise sur le numérique, mais il avait annon­cé la même chose en 2018… Voulant s’appuyer sur l’intelligence arti­fi­cielle il envis­age un « proces­sus de ges­tion des emplois et des par­cours pro­fes­sion­nels », alias le GEPP, un char­mant acronyme qui annonce poli­ment des reclasse­ments et une cas­cade de plans soci­aux. Et si la recette était plus sim­ple­ment de mérit­er moins sou­vent le titre de quo­ti­di­en de grand chemin, d’être moins mil­i­tant libéral lib­er­taire et à l’écoute de ses lecteurs ? Con­seil gra­tu­it de l’OJIM pour Philippe Carli.

Voir aus­si : La PQR con­tre le Rassem­ble­ment nation­al, le groupe EBRA à l’attaque

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