Les élections législatives allemandes donnent lieu à une grande incertitude quant au type de coalition à venir. Aucun type d’incertitude par contre en ce qui concerne la partialité des médias du service public. Comme en France ajouterait un mauvais esprit.
Les Verts mis en vedette
S’il n’y avait que les médias de service public, les élections en Allemagne auraient été terminées avant même de commencer. La candidate des Verts, Annalena Baerbock, aurait franchi la ligne d’arrivée avec plus de 40% et aurait pu facilement former un gouvernement vert-rouge avec un SPD (n.d.t. : parti socialiste) renforcé.
Ayant subi de lourdes pertes, la CDU (n.d.t. : droite),15 %, quitterait le terrain avec le FDP (n.d.t. : parti libéral). L’AfD (n.d.t. : droite populiste) ne serait plus représentée au Bundestag (n.d.t. : équivalent de notre Assemblée nationale). Tout à fait clair.
Le caractère unilatéral de nombreuses chaînes et stations affiliées à l’État aura été particulièrement évident durant la campagne électorale : dans un magazine diffusé par l’une d’elles, le WDR, les programmes électoraux auront été examinés presque exclusivement sous l’angle de la protection du climat…
Une émission avec un public anti CDU sélectionné
Le format « Wahlarena/Arène électorale » aura pu susciter l’étonnement des téléspectateurs quant à la composition du public participant à l’émission : tendance, régulièrement, à gauche. D’ailleurs, deux « activistes » ayant auparavant suivi une formation de la «gauche interventionniste», auront pu être démasquées. Une formation prodiguée par un mouvement extrémiste placé sous observation par l’Office pour la protection de la Constitution. La « militante activiste » Maia Stimming, formée elle aussi par des extrémistes de gauche, a été délibérément introduite clandestinement dans cette émission afin d’agiter le public contre Armin Laschet, candidat de la CDU.
Emily Laquer, de la « Gauche interventionniste », avait annoncé à l’avance sur Twitter : « La jeune Maia, 15 ans, affrontera Armin Laschet aujourd’hui à partir de 20h15 dans l’émission « Arène électorale » de l’ARD. J’ai fait la connaissance de cette activiste de “Fridays for Future Hamburg” lors de la dernière formation de l’ “Activist Agency”. Montrez tous votre soutien.”
Ce à quoi Maia Stimming a répondu: “Grâce à l’entraînement, je suis maintenant super préparée pour le dégommer.” Emily Laquer répondra quant à elle avec trois smileys montrant leurs poings. Stimming a également écrit sur Twitter : « Je vais certainement le faire transpirer. Armin Laschet a déjà beaucoup merdé, il ne devrait pas aller plus loin. »
Particulièrement révélateurs sont les cas accumulés de lobbyistes rouges-verts, montrés à la télévision comme la « voix du peuple », tel ce pseudo « monsieur tout le monde », qui s’est avéré être un député des Verts d’un parlement régional.
De fait, les médias accaparent la fonction souveraine
Mais cela ne surprend plus. Il y a un système derrière. Quoiqu’il en soit, pendant les périodes de campagne électorale, le service public est temporairement bien obligé de permettre à tous les partis de s’exprimer à peu près sur un pied d’égalité. On trouve alors tout d’un coup des représentants de la droite populiste dans les émissions alors qu’au cours des dernières années, bien que représentant la plus grande faction de l’opposition, elle avait été boycottée presque partout.
Le parti pris des médias financés par des redevances fiscales obligatoires est le plus évident dans leur présentation des questions qui intéresseraient soit-disant le plus les citoyens. Pourquoi les questions écologiques ont-elles dominé, avec, toujours en premier lieu, la « protection du climat » ? Pourquoi les questions « difficiles » comme l’immigration, la criminalité, la défense et la critique de l’Union Européenne ont-elles été à peine abordées ? Pourquoi les rédacteurs se soumettent-ils au « discours de genre » propagé par un lobby de gauche radicale, montrant ainsi au public qui possède en fait la souveraineté sur les ondes et les plateaux ?
Source : Junge Freheit. Traduction AC.