Comme beaucoup, Élie Guckert se présente comme « journaliste indépendant ». Un article récent, dans lequel il entend dénoncer un étrange complot russe (bigre, encore un !) qui serait ourdi dans le cadre des élections régionales françaises, termine de mettre en lumière d’étranges porosités, visiblement bien rémunérées (?), entre ce journaliste en herbe et les structures d’influence mondialistes, notamment celles de l’oligarque George Soros.
La dénonciation d’une prétendue menace d’extrême-droite afin de minimiser la menace islamiste
Les réseaux sociaux d’Élie Guckert, particulièrement relayés par l’extrême-gauche de la mouvance « antifa » dont il partage les codes esthétiques, à savoir un goût particulier pour les chemises brunes et les oreilles bien dégagées, révèlent une obsession : pour lui comme pour son ami David Perrotin, auteur, avec l’affaire Zecler, de ce qui pourrait être la Fake News de l’année 2020, la menace principale à laquelle est actuellement exposée la France n’est pas la menace islamiste mais la menace d’extrême-droite.
Dans une saine répartition des rôles, notamment au sein du journal Médiapart, tandis que Perrotin s’efforce de démontrer que les principales violences subies par les Français viendraient des policiers, Guckert, lui, s’attache à prouver que l’armée française serait devenue néo-nazie et qu’une multiplication des attentats tels que celui survenu à Christchurch, de l’autre côté de la planète, ou même un génocide mené par l’extrême-droite, pourraient à tout moment survenir en France.
Également contributeur du site Conspiracy Watch, devenu célèbre grâce à l’appui de Najat Vallaud Belkacem, dont un article récent de Médiacités vient de révéler les potentielles fortes rémunérations qu’elle toucherait d’une ONG de lobbying tenue par le parti démocrate américain, Élie Guckert mouille la chemise pour défendre la réputation de ce site quand son silence sur certaines théories du complot élaborées par les démocrates américain est dénoncé par ACRIMED.
Mais la principale fierté d’Élie Guckert reste, jusqu’à présent, une tentative de déstabilisation d’une ONG française de défense des chrétiens d’Orient partenaire du ministère de la défense, qu’il a menée dans un article de Médiapart, financé par l’Open Society de George Soros, via une ONG européenne, journalismfund.eu, auprès de laquelle Élie Guckert possède son rond de serviette.
Visiblement à la peine pour démontrer que l’armée française serait infiltrée par des nazis, Élie Guckert, après des mois de traque, n’est parvenu à identifier qu’une cinquantaine de malheureux soldats (soit 0,01% de l’effectif des armées), ayant des grades et des fonctions le plus souvent modestes mais arborant des tatouages suffisamment suspects pour pouvoir être jetés à l’opprobre publique et qualifiés de « néo-nazis ». Voilà un taux quelque peu dérisoire, surtout si on le compare à celui de la guerre d’Indochine où l’armée française avait été bien contente d’incorporer en masse d’ancien soldats allemands dans la Légion étrangère pour aller combattre une autre barbarie, la barbarie communiste. Un peu léger pour parvenir à accréditer l’idée selon laquelle le « péril nazi » serait imminent au sein de nos armées, même si Guckert s’efforce de convaincre ses lecteurs, depuis les déclarations d’Emmanuel Macron à Kigali et pour le plus grand profit des Américains qui s’efforcent d’évincer la France de la région africaine des Grands-Lacs, que l’armée française aurait été et serait une armée génocidaire…
Prêter aux autres ses propres turpitudes
Tous ses efforts ayant du mal à produire l’effet escompté, Élie Guckert semble avoir récemment décidé de passer de la dénonciation de théories du complot, à l’élaboration de théories du complot…
À cet effet, le premier terrain choisi par Guckert est celui des élections régionales Auvergne-Rhône-Alpes, où se présente Najat Vallaud-Belkacem, dont nous avons vu le rôle qu’elle a pu jouer dans le lancement de l’un des employeurs de Guckert, Conspiracy Watch, mais où se présente aussi l’un des camarades de promotion de Najat au sein des Young Leaders de la fameuse French American Foundation dont les programmes sont bien moins français que les stagiaires : Laurent Wauquiez. Un petit coup de main entre amis de l’Oncle Sam peut donc paraitre bienvenu, surtout que l’adversaire commun de ces deux candidats, Andréa Kotarac, affirme la volonté, sous l’étiquette RN, de combattre les deux menaces qui lui semblent aujourd’hui les plus importantes : le mondialisme et l’islamisme.
Une cible idéale
Voilà donc une cible idéale pour Guckert, afin d’élaborer une (trop) belle théorie : un complot russe viserait à permettre à Moscou de s’emparer de la région Auvergne-Rhône-Alpes (sic). Pour élaborer sa théorie, Guckert mobilise tous les moyens nécessaires, dans une publication lyonnaise à faible diffusion, idéale pour un ballon d’essai éditorial, L’Arrière-Cour.
La recette est simple : afin d’accréditer l’idée que l’ennemi local de l’islamisme et du mondialisme serait à la solde des Russes, à défaut de preuves, rien de tel qu’un bon dessin pour mettre le lecteur en bouche : Andréa Kotarac en chemise brune. Puis, convoquer un témoin totalement inconnu du public mais avec un nom à consonance russe, lui accorder le statut d’expert avant de lui faire dire que les voyages d’Andréa Kotarac dans des zones de conflit où l’armée russe était présente auraient peut-être été rémunérés entre 100 et plusieurs milliers d’Euros (l’expert ne brillant visiblement pas par ses qualités de précision).
Enfin, essayer de trouver un lien dans son entourage de campagne avec la Russie : par chance, une recherche Google sur le nom du directeur de campagne d’Andréa Kotarac permet de trouver un article portant sur les relations internationales signé de ce dernier sur le site russe francophone : Sputnik. Et voilà, pour l’ami Élie, un travail d’investigation rondement mené et qui, à peu de frais, peu vraisemblablement rapporter gros. Seul hic, Guckert, dans sa volonté de prêter aux autres ses propres turpitudes — effectuer un travail peut-être stipendié au profit de structures d’influence étrangères — a oublié d’apporter quelques précisions qui fragilisent sa théorie hasardeuse et semblent mettre un peu plus en lumière ses propres compromissions…
Gauchistes à vendre, pas cher
Tout d’abord, le prétendu expert inconnu du grand public convoqué par Guckert, Anton Shekhovstov, directeur d’un supposé « Centre pour l’intégrité démocratique » (tout un programme) est membre de l’Institut Aspen, structure d’influence atlantiste dont le comité de direction compte Madeleine Albright et Condoleezza Rice parmi ses membres…
Cet organe de lobbying, dont on peut deviner l’objectivité pour traiter de questions relatives à la Russie et à la souveraineté des États européens, compte par ailleurs parmi ses membres français le très atlantiste Nicolas Tenzer qui a passé toute la période du conflit syrien à déverser sa haine contre la Russie sur les plateaux de télévisions, réclamant plus d’appui et plus d’armement pour les milices islamistes.
Second problème : le directeur de campagne d’Andréa Kotarac, désigné par Guckert comme un propagandiste à la solde de Moscou, n’a écrit qu’un seul article dans Sputnik, prônant une évolution de la ligne de politique étrangère française dans la confrontation gréco-turque, que la France a depuis adoptée. Il est par ailleurs rédacteur d’autres articles qui apparaissent vraisemblablement comme autant de contributions libres, dans le FigaroVox, L’Incorrect, ou Politique Magazine. Et outre le fait que, dans le contenu de ses publications rien ne semble trahir les intérêts de la France, ce directeur de campagne apparaît être un ancien officier de l’armée française. Pas le profil le plus simple, a priori, à retourner contre une poignée de roubles, comme le prétend Guckert. En effet, tous les experts en renseignement admettent qu’il est particulièrement difficile, sinon impossible, de « retourner » un patriote, et de le pousser à trahir son pays, même en utilisant tous les leviers de la manipulation : argent, idéologie, compromission et égo. À titre d’exemple, De Gaulle, même après avoir passé quatre années, de 1940 à 1944, au contact des services secrets britanniques, à l’époque les plus puissants du monde, n’est pas devenu pour autant un agent britannique ; et le Royaume Uni l’a bien senti quand il a souhaité rejoindre la Communauté européeenne.
L’ombre de l’ami George
S’il semble bien difficile de vendre, comme le prétend Guckert dans son article, du « patriote, pas cher » à la Russie, la vente « pas cher » d’un jeune gauchiste comme Élie Guckert, dénué de tout attachement à la France, à une structure d’ingérence oligarchique telle que l’Open Society de George Soros, semble bien plus aisé.
Or, un rapide aperçu des publications d’Élie Guckert permet de comprendre qu’il possède tous les signes de l’agent d’influence de l’oligarchie mondialiste : haine de la France et de ceux qui la défendent (les militaires, et les patriotes, qualifiés d’extrême-droite), complaisance avec l’islamisme inscrit dans la ligne éditoriale de Médiapart et d’Edwy Plenel qui vise à dénoncer ceux qui luttent contre l’islamisme en les désignant comme la menace principale en France, invention de « complots russes », comme le « Russiagate » de Trump, pour faire croire que les patriotes des pays qui veulent retrouver leur souveraineté, face à l’oligarchie mondialiste, seraient des agents russes, très forte porosité (avec des liens financiers établis dans le cas de Guckert) avec des structures d’influence oligarchiques, comme l’Open Society de Soros, ou atlantistes comme l’Institut Aspen… Élie Guckert, un journaliste indépendant… Mais dont certains dossiers sont financés en sous-main en dollars des structures atlantistes, si ce n’est avec le reste des Livres Sterling récupérées par le Bankster Soros, dans les années 80, en ruinant les petits épargnants anglais.
Addendum
Élie Guckert ayant répondu à notre article, nous effectuons la mise au point suivante : Élie Guckert n’est effectivement pas l’auteur de l’article ayant tenté d’accréditer l’idée d’une infiltration massive (50 cas) des néo-nazis dans l’armée française, même s’il s’est efforcé d’en conforter l’idée sur les RS et s’il est suffisamment proche des auteurs de cet article pour que ces derniers lui aient confié leurs méthodes d’investigation aux résultats peu probants. Pour le reste, oui, Élie Guckert a bien été financé par l’Open Society de George Soros, puisque son article publié dans Mediapart sur SOS-Chrétiens d’Orient a bien été directement financé par le Journalism Fund dont le second contributeur est l’Open Society de George Soros. Notons qu’Élie Guckert s’abstient en revanche de tout commentaire sur la mise en lumière de sa propension à faire passer les militants de l’Institut Aspen, organe d’influence atlantiste, pour des experts objectifs sur les questions prétendument liées à la Russie.