Pan sur le bec ! Le Canard aurait rémunéré une canarde (nous ne sommes pas certains que ce mot désigne uniquement la femelle du canard, mais nous osons le terme) pendant deux décennies aux frais du palmipède et pour des services bien vagues. Pénélope Fillon bien dépassée et de loin, voici Édith Escaro, rémunérée pendant plus de vingt ans pour « inspirer » son mari, le dessinateur André Escaro à la retraire depuis 1996. Une inspiration à 3M€ quand même.
Pénélope ? Des clopes !
Ce sont les articles du Canard sous les signatures d’Isabelle Barré, Christophe Nobili et Hervé Liffran sur le supposé emploi fictif (appels en cassation en cours) de Pénélope Fillon auprès de son mari François Fillon, qui avaient largement contribué à couler la candidature de ce dernier à l’élection présidentielle de 2017, gagnée par Emmanuel Macron. François Fillon et son épouse ont été condamnés en appel en 2020 pour 612K€ de prestations fictives de cette dernière, ils se sont pourvus en cassation.
De la petite bière, de la menue monnaie ! Là on parle de 23 ans (plus deux années de piges) de fausse collaboration et de 1,5M€ de fraudes directes soit autour de 3M€ avec les charges.
Édith inspire et soupire
Édith ma sœur Édith ne vois-tu rien venir ? Si, mon bon Seigneur André, je vois (nous reprenons le communiqué officiel de la direction du Canard), un salaire mensuel qui tombe pour « lire la presse », et « t’épauler en te mâchant le travail », ainsi que pour « trouver le sel » de ton dur labeur de dessinateur. Voilà une inspiration fortement inspirée. Dites 3 ! Encore ! Oui, j’entends bien, cela fait 3M€, vous pouvez vous rhabiller.
Dénonciation interne
Comme dans tous les milieux libéraux libertaires, c’est l’envie qui règne. C’est sur une dénonciation de Christophe Nobili, journaliste et délégué syndical du palmipède que la belle Édith a été menée bien malgré elle sur le pavois. Gentil Christophe s’est mis sous la protection du statut de lanceur d’alertes et a gentiment porté plainte contre la gentille direction du Canard. Que ceux qui voient là une illustration de la paille et de la poutre se fassent connaître auprès de l’Ojim, nous ferons suivre à la basse-cour. Coin coin.