Initialement, les entreprises avaient pour but premier de gagner de l’argent, désormais, elles passent aussi une grande partie de leur temps à verser dans les pseudo bons sentiments, ce qui n’empêche pas les bonnes affaires. Quand ce ne sont pas les Sleeping Giants qui leur mettent la pression, elles n’ont aucune difficulté à prendre position en faveur de toutes les causes politiquement correctes du moment. La démonstration en est de nouveau faite aux États-Unis, avec l’engagement de plus de 400 entreprises, dont les GAFA et des médias, en faveur d’un projet de loi de l’administration Biden pour les LGBTQI++.
L’Equality Act 2021
Promesse du candidat Joe Biden, l’Equality Act devait être votée dans les cent premiers jours de son mandat. Cette loi a pour but de “protéger les droits des personnes LGBT” en évitant les discriminations dans tous les domaines de la vie, “emploi, crédit, services juridiques, habitat et service publics”. Fin février, la Chambre des représentants a fait passer le projet sans problème, cependant, du côté du Sénat, l’enthousiasme n’est pas partagé.
Des précautions avaient pourtant été prises pour que tout soit adopté au plus vite, le lobby Human Rights Campaign, à l’origine de cette idée de loi, a réussi à obtenir le soutien de plus de 400 entreprises. Abercrombie & Fitch, Adobe, Domino’s Pizza, Deloitte et bien d’autres sont toutes derrière le président. Le secteur des GAFA et des médias a d’ailleurs aussi assuré son soutien.
Les GAFA et Twitter présents
Parmi les soutiens, on retrouve tous les GAFA, Google, Amazon, Facebook, Apple. Ce qui ne saurait surprendre considérant les habituels positionnements anti-Trump et politiquement corrects de Google et Facebook.
Twitter est bien aussi présent dans cette longue liste. Le réseau social étant allé jusqu’à bannir Donald Trump de sa plateforme, il y a peu de surprise.
Le secteur médiatique pas en reste, de Netflix à Patrick Drahi
Du côté du secteur médiatique, on retrouve le géant de la vidéo à la demande, Netflix, ainsi que Disney, l’un des principaux concurrents de Netflix avec son service Disney+.
Comcast, dont NBC Universal est une filiale, et qui possède Sky, un groupe européen de télévision avec plus de 23 millions de clients, est aussi de la partie.
On retrouve de même la branche américaine d’Altice, du milliardaire français Patrick Drahi, dont le groupe détient BFM et RMC. La fin de la propagande dans les médias de grand chemin n’est pas pour demain.