[Première diffusion le 29 mai 2020]
Avec l’application imminente de la loi Avia, Facebook continue à prendre les devants dans le domaine de la censure. Valeurs Actuelles a récemment enquêté sur le sujet concernant le mouvement Génération identitaire et constaté que “tout contenu soutenant, représentant ou faisant l’éloge du mouvement anti-immigration est supprimé par le réseau social”. Après le contenu du mouvement, c’est désormais aux utilisateurs lambda que le réseau s’en prend.
Génération Identitaire, une cible de longue date
Le mouvement politique a vu sa page Facebook être supprimée définitivement le 3 mai 2018 au nom des fameux “standards de la communauté”, suite à une demande de la Dilcrah (Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT, sic). Cela a continué avec la censure des profils de membres importants de l’organisation. Le réseau social n’est d’ailleurs pas le seul à les censurer puisque certaines de leurs cagnottes Litchi, entre autres, ont connu le même sort. Valeurs Actuelles est allé jusqu’à les présenter comme le “cobaye des nouvelles censures”.
Les utilisateurs n’appartenant même pas au mouvement, nouvelles cibles de la censure
Après ceux liés à l’organisation, c’est désormais à tous ceux qui évoquent le sujet que la censure s’en prend. Valeurs Actuelles rapporte avoir subi plusieurs menaces de fermeture de leur propre page suite à des articles sur le sujet.
Plus récemment, c’est à une situation encore plus absurde que certains utilisateurs ont fait face. Après avoir posté le dernier article de Valeurs Actuelles concernant Génération identitaire sur leur profil, ils se sont vus être bannis temporairement du réseau.
Encore plus surprenant, un journaliste de L’Incorrect qui dans le cadre de son travail, avait réalisé un entretien avec un porte-parole du mouvement, puis l’avait relayé sur son profil, vient de voir son compte être désactivé pour une durée indéterminée ! Les faits remontaient pourtant à l’année précédente.
Surprenante conception de la liberté d’expression qui touche aussi la liberté de la presse. En matière de journalisme, Facebook préfère très certainement les organismes d’État comme en témoigne sa récente alliance avec l’AFP et ses tentatives précédentes de censure de l’OJIM.