Il est sain de s’interroger de temps en temps sur son travail. Faisons-nous assez ? En qualité ? En quantité ? En communication ? Réponse en deux temps plus un appel.
La production
Bon an mal an, en enlevant une grosse semaine à Pâques et une autre à Noël ainsi que quatre semaines en été où nous sélectionnons les meilleurs articles de la période précédente, nous produisons 45 semaines par an deux articles ou infographies ou portraits par jour soit un peu plus de 600 articles ou assimilés par an.
En presque 9 ans d’activité nous devons dépasser largement les 5000 productions. Si vous utilisez notre moteur de recherches, vous trouverez dans notre boîte à outils une bonne matière première de base sur les médias, le journalisme et les journalistes, au sens large du terme.
Les insuffisances
Parmi les courriers et courriels que nous recevons, outre quelques compliments agréables, revient une question : pourquoi ne faites vous pas des enquêtes au long cours sur des sujets de fond, ce que l’on appelle (un peu rapidement) du journalisme d’investigation ?
Au fond nous n’avons publié qu’une véritable enquête très approfondie, celle sur le général américain David Petraeus, ancien co-responsable des bombardements sur la Serbie en 1999 et qui rachète pour le fonds d’investissement américian KKR une très grande partie des médias dans l’ex-Yougoslavie. Cette enquête a été traduite en sept langues et a obtenu un très grand succès.
Alors pourquoi ne pas en faire d’autres ? Cette enquête menée sur six mois nous a coûtés 6000 euros, plus du cinquième de notre budget annuel, nous avons pu le faire une fois et… nous nous sommes arrêtés là faute de carburant.
Nous avons d’autres projets du même type que Petraeus : démonter comment et avec quels moyens Facebook et Google censurent à tour de bras, revenir sur les liens avérés entre la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme) et les réseaux Soros, monter un dossier complet sur le même Soros et ses infiltrations dans les médias, etc, ce qui manque c’est le nerf de la guerre.
Je suis toujours gêné de solliciter les lecteurs de l’Observatoire car je sais que les bonnes causes ne manquent pas. Si vous pensez que parfois nous servons à quelque chose, donnez ce que vous pouvez, tous les dons bénéficient d’un reçu fiscal de 66%, tous les donateurs reçoivent notre brochure digitale, Bellingat, le pseudo-journalisme financé par Soros et les autres ; les dons égaux ou supérieurs à 50€ reçoivent à domicile notre brochure papier dédicacée sur le néo-féminisme sur internet.
On vous dit merci et à bientôt.
Claude Chollet
Président