Cela devient banal, le 24 septembre 2022, une femme est agressée et violée à Nantes par « trois individus », un policier est blessé. Deux manières de parler de l’ensauvagement de la France, dont celle toute en discrétion de Ouest-France. Merci au lecteur de Rouen qui nous a signalé l’affaire.
Ouest-France et la politique de l’omerta
Le quotidien de l’ouest de la France domine toute la région, de la Normandie jusqu’aux pays de la Loire et passant par la Bretagne. Il dispose de bureaux régionaux, de correspondants locaux. Il est donc informé, voire surinformé. Pourtant l’auteur de l’article qui évoque un « cauchemar » est bien mal renseigné sur les agresseurs. Ce sont des « individus », « deux ou trois hommes », et « qui n’avaient aucun papier sur eux ».
Actu 17 est plus précis
Dans son édition du 24 septembre, Actu 17 est mieux renseigné, et parle de personnes… « de nationalité soudanaise, et âgés de 27 ans pour deux d’entre eux et 41 ans, sont en situation régulière sur le territoire, contrairement aux premières informations obtenues. »
Conclusion : Ouest-France ment par omission. Une politique systématique du journal (nous disposons de témoignages internes en ce sens). Le mensonge par omission est sans doute la pire forme du mensonge, celle qui donne bonne conscience tout en trompant le lecteur. Ce que nous appelons un “média de grand chemin”.