La ville d’Orléans organise tous les ans ses traditionnelles fêtes de Jeanne d’Arc. Contexte sanitaire oblige, en cette année 2021, la mairie a souhaité innover afin que les habitants puissent tout de même profiter des festivités. Elle a fait produire par une société privée, un documentaire de 52 minutes autour des temps forts de ces fêtes, ce dernier devait être diffusé le 8 mai sur France 3 Centre-Val de Loire.
France 3 : “Un produit trop politisé”
Mais le 27 avril, France 3 Centre-Val de Loire a annoncé annuler la diffusion du documentaire. Le motif invoqué ? “Ce programme sera un produit trop politisé.” La journaliste Charlotte d’Ornellas de Valeurs Actuelles, qui avait incarnée Jeanne d’Arc en 2002 lors de ces mêmes festivités, devait faire partie des voix off de ce documentaire. Élément inacceptable pour le média qui dénonce “une personnalité connue proche de la droite identitaire”.
Le simple son de sa voix est donc de trop, il empêcherait même le “respect des valeurs du service public” (?), en particulier, celle de la “pluralité”. Chez France Télévisions, c’est devenu une habitude, le respect de la “pluralité”, de la “diversité”, passe par l’exclusion, quand ce n’est pas la chasse au mâles blancs, c’est désormais la censure d’une journaliste, parce que plus à droite que Le Monde.
La “police de la pensée”
Le directeur régional de France 3 Centre-Val de Loire, Jean-Jacques Basier, a justifié à nouveau cette décision dans La République du Centre expliquant que lorsqu’il a appris “que la voix off de ce programme serait faite par une journaliste de Valeurs actuelles, les bras m’en sont tombés. Pour un programme diffusé sur une chaîne publique, c’est quand même très compliqué.”. Rien que ça !
De son côté, le maire LR d’Orléans, Serge Grouard, a dénoncé une “claire et nette volonté de censure”, “une police de la pensée”, mais pour la société des journalistes de France 3 Centre Val de Loire, il n’y a aucun problème, car “la télévision publique n’est pas un média engagé” (sauf quand c’est pour la “diversité”). Et certains journalistes se plaignent d’être mal aimés…
Pour ceux qui voudraient voir le documentaire censuré il sera accessible sur le site de la ville d’Orléans, le 8 mai.