Ce mardi 5 janvier sur France 5 arrivait enfin aux yeux du peuple ignorant l’incontestable réalité sur ceux qui sont appelés « conspirationnistes » : l’épisode 1 de la série de documentaires de Caroline Fourest (voir le portrait que l’Ojim lui a consacré) : « les réseaux de l’extrême ».
Ce premier numéro était consacré aux « obsédés du Complot ». Le titre en soi annonce la couleur : quiconque se pose une question en marge du discours officiel est d’emblée associé à un « obsédé », c’est-à-dire une personne qui n’a pas toute sa raison. Le vocabulaire utilisé dans la suite du documentaire ne fera pas mentir cette idée : les personnes sceptiques à l’égard de la version officielle du 11 septembre sont associés à « l’extrême-droite », à « l’antisémitisme », à la « paranoïa » et, bien sûr, au « négationnisme ». Ce vocabulaire répétitif rappelle, s’il en était besoin, que les personnes que l’on voit dans le reportage défendre une autre vérité que la vérité officielle le font pour des raisons forcément obscures et cachées.
Toute analyse un peu critique à l’égard de la politique extérieure des États-Unis, notamment au Moyen-Orient, est immédiatement qualifiée de complotiste par Caroline Fourest et les hérétiques sont d’une manière ou d’une autre liés à l’axe du Mal : Iran, Russie, Syrie. Mais le documentaire n’en est pas à un raccourci près. Le remède au mensonge et au fanatisme ? Les « experts » et les journalistes, bien entendu, de préférence ceux qui déroulent le doxa officielle. Ces grands « sachants » possèdent la vérité qu’ils brandissent fièrement à la face des citoyens naïfs ou idéologues, qu’ils sont les seuls à pouvoir sauver de leur égarement.
C’est au fond une défense de l’ordre et de la vérité établis à laquelle on a assisté sans surprise au cours de ce documentaire.
Encore trois épisodes, diffusés au rythme d’un tous les mardis, attendent le public et, espère Caroline Fourest, gardienne de la Vérité et du Bien, contribueront à lui ôter ses malsaines interrogations. Contentez-vous de ce qu’on vous raconte et silence dans les rangs. Tel est le message de la rebelle. Merci Caroline…