C’est timidement que Rémy Pfimlin, président de France Télévisions, a admis, le 30 août, qu’il y aurait sans doute « une réduction des effectifs plus importante que les 5 % prévus » pour la période 2011–2015. Selon les syndicats, les licenciements pourraient particulièrement frapper France 3, engagée dans une réorganisation compliquée.
Une mauvaise nouvelle qui arrive sur fond de querelle autour du rétablissement de la publicité en soirée sur les chaînes publiques. Le ministre de la Culture, Aurélie Filippetti a clairement annoncé que l’interdiction serait maintenue. Or, sans recettes supplémentaires, Pfimlin ne pourra pas boucler son budget. Et pas question d’augmenter la redevance ou de demander une subvention au gouvernement, qui vient de critiquer la mauvaise qualité des programmes. Autrement dit, Pfimlin, fidèle sarkozyste, se retrouve coincé par le nouveau pouvoir. En attendant d’être poussé vers la sortie.