Martin Ajdari, secrétaire général du groupe France Télévisions, était l’invité, ce mercredi 5 juin, du « Buzz Média Orange-Le Figaro ».
Ce dernier a pu s’exprimer sur la réforme et les financements de France Télévisions. Le groupe public demande « une évolution de la réglementation qui tienne mieux compte de l’évolution du paysage concurrentiel, de la multiplication des usages et qui, face à l’effort considérable [qu’il consent], [lui] permette d’avoir des recettes ».
À propos de l’arrêt de certaines émissions culturelles, M. Ajdari a refusé le terme « d’économies bouts de chandelles » : « Les bouts de chandelle, cela porte sur 300 millions d’euros, soit près de 10 % de nos ressources à l’horizon 2015. Donc parler de bouts de chandelle, ce n’est pas vrai. »
Concernant le financement, celui-ci s’est montré plus favorable à la publicité qu’à une hausse de la redevance, contrairement à Rémy Pflimlin (voir notre article). « De manière générale, nous ne réclamons pas le financement par l’impôt. C’est une question qui relève de la pleine légitimité du Parlement », a‑t-il déclaré, s’axant d’avantage sur la publicité, qui sera supprimée en 2015. « Pour maintenir la publicité, il nous faut une nouvelle loi vite! Il ne faut pas que les annonceurs, les investisseurs et les commerciaux anticipent ce retrait possible », s’est-il alarmé. Aussi, pour le SG du groupe public, « l’absence de publicité en soirée [le] pénalise d’un point de vue concurrentiel ».
Le débat sur la pub ne fait donc que (re)commencer.
Crédit photo : Le Figaro / le.buzz.media