Ojim.fr
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
PUBLICATIONS
Yann Barthès, Dilcrah, Netflix, Frontex, Bellingcat... Découvrez les publications papier et numériques de l'Observatoire du journalisme.
→ En savoir plus
Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, passera en correctionnelle

11 décembre 2016

Temps de lecture : 2 minutes
Accueil | Veille médias | Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, passera en correctionnelle

Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, passera en correctionnelle

Temps de lecture : 2 minutes

L’affaire du « mur des cons » a déjà plus de trois ans : un journaliste de France 3 Clément Weill-Raynal avait filmé dans le local du Syndicat de la magistrature un panneau syndical où étaient désignés comme « cons » des hommes politiques, des journalistes mais aussi deux pères de victimes : le général Schmitt père de la jeune Anne-Lorraine assassinée en 2007 et Jean-Pierre Escarfil père de Pascale tuée par Guy Georges en 1979. Tout en élégance…

D’une manière apparem­ment para­doxale mais au fond logique si l’on con­sid­ère leur engage­ment idéologique ce sont les syn­di­cats de jour­nal­istes qui ont dénon­cé Clé­ment Weill-Ray­nal. C’est Joy Baner­jee chef de file de la CGT France 3 qui a réclamé un con­seil de dis­ci­pline et une sanc­tion con­tre Weill-Ray­nal « qui a sali la rédac­tion ». Le SNJ appor­ta son sou­tien… non au jour­nal­iste mais au Syn­di­cat de la mag­i­s­tra­ture. Le jour­nal­iste sera finale­ment sanc­tion­né par sa direc­tion.

Weill-Ray­nal portera plainte pour injures publiques con­tre la prési­dente du Syn­di­cat de la mag­i­s­tra­ture. Entre pres­sions poli­tiques et manœu­vres dila­toires, Françoise Martres avait réus­si à échap­per au procès en se pour­voy­ant jusqu’à la Cour de Cas­sa­tion. La Cas­sa­tion vient de rejeter le 29 novem­bre 2016 son appel et Françoise Martres passera en cor­rec­tion­nelle. Compte tenu des délais admin­is­trat­ifs, plus de qua­tre ans se seront écoulés entre l’affaire et la future réu­nion du tri­bunal qui jugera de la plainte. Qua­tre ans pen­dant lesquels Françoise Martres n’aura pas eu une seule parole de regrets, pas une parole d’excuses aux par­ents des victimes.

Crédit pho­to : cap­ture d’écran. DR

Voir aussi

Vidéos à la une

Derniers portraits ajoutés