Patiemment, Vincent Bolloré et ses fils restructurent leur empire, vente des activités portuaires à CMA-CGM de Saadé, vente d’Éditis probablement à Daniel Křetínský, intégration des activités de Lagardère ce qui implique la vente de Gala.
Concurrence
Les autorités européennes de la concurrence ont indiqué que Paris Match + Gala = position dominante sur le marché juteux de la presse people = obligation de vendre Gala.
Début juillet (source Lettre A), Vivendi a indiqué être entré en négociation exclusive avec Le Figaro pour la vente de Gala. Le groupe Bolloré en réclamerait entre 50M€ et 60M€, une belle somme mais le magazine a des arguments :
- Plus de 8 millions d’abonnés sur TikTok
- 33% de CSP+ parmi les lecteurs
- Une forte position numérique
- Une forte attraction pour les annonceurs
- Un résultat net autour de 12/13% du chiffre d’affaires
La famille Dassault ne fait pas une mauvaise affaire, renforçant ses parts de marché sur la presse féminine (74% des lecteurs de Gala sont des lectrices) et Vivendi peut intégrer Paris-Match, Europe 1 et le JDD, ce dernier toujours en grève.
Voir aussi : Geoffroy Lejeune au JDD, effroi dans le Laudernau des médias