Nous vous parlions il y a peu des applications PARLER et Telegram qui subissent la censure ou la menace de la censure. Une victime de plus à ajouter au tableau de chasse des GAFAM, la chaîne indépendante TVL.
Une chaîne YouTube à 300.000 abonnés
Décidément les rebelles opposés à la doxa n’ont qu’à bien se tenir car le camp du Bien ne laissera plus rien passer et c’est cette fois-ci TV libertés qui en a fait les frais. Le spectacle continue, avec un nouvel acte de censure, histoire de bien annoncer la couleur pour 2021. TV libertés est une Web TV lancée en 2014 cherchant à s’émanciper de la toute puissante bien-pensance médiatique. Ce média collectionne entre autres les entretiens avec des personnalités rarement vues sur les plateaux mainstream afin de donner la parole à ceux qui ne l’ont pas. Le jeu en valait la chandelle puisque le média a su trouver son public. Sa chaîne YouTube ne cesse de grandir et compte aujourd’hui 300 000 abonnés.
Pour 2021 TV libertés décide de viser toujours plus haut et de frapper toujours plus fort (un de leurs génériques) en débutant par un entretien explosif avec une spécialiste reconnue de la génétique : Alexandra Henrion-Caude. Le camp du Bien semble avoir pris au sérieux cette bravade et réagit en conséquence : TV libertés est frappé de censure sur YouTube.
7 jours de bannissement
YouTube (ou Google, c’est pareil) censure TV libertés et l’empêche de poster de nouvelles vidéos pendant 7 jours complets suite à l’entretien réalisé avec Alexandra Henrion-Caude diffusé il y a quelques jours. La vidéo ayant été supprimée est maintenant introuvable sur le site.
La censure a été réalisée au motif que les informations médicales seraient erronées. C’est évidemment une excuse bidon qui permettrait d’effacer n’importe quel genre de vidéo. Les censeurs ont l’habitude de se faire passer pour les garants de la loi, des parangons de vertu et des chevaliers blancs de la défense du légalisme en ne censurant jamais qu’au nom du sacro-saint respect de la loi. Cela pose donc la question suivante : des lois ont-elles été enfreintes en réalisant cet entretien et en le diffusant dans l’espace public qu’est YouTube ?
Chercheuse à l’INSERM
Rappelons qu’Alexandra Henrion-Caude est une chercheuse française de l’INSERM (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) spécialisée en génétique. Il est probable que sa participation au très controversé film Hold-Up l’avait placée sur la sellette. Quelques-unes de ses interventions télévisées ont été relayées sur YouTube et notamment des passages où elle rapporte certaines possibles carences de procédures dans la fabrication du vaccin anti Covid-19. Il est évident que madame Henrion-Caude est très critique vis-à-vis des décisions prises pour lutter contre le virus et manifestement cela ne plaît pas à certains.
Comme l’a précisé TV libertés dans son communiqué : « La spécialiste de renommée internationale ne nie pas la crise sanitaire, ne nie pas son ampleur, n’enfreint aucune loi française, source et vérifie chacun de ses propos. » (elle avait même pris la peine d’envoyer ses sources à la journaliste avant l’entretien). « Elle est pourtant sommée de se taire dans l’espace public ». Dans ces conditions il faut se demander ce qui justifie d’imposer le silence à une personne qui n’enfreint aucune loi. Sauf si bien sûr il devient officiellement illégal en 2021 de ne pas penser comme le gouvernement le demande, et comme les réseaux sociaux l’exigent.