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George Soros laisse sa succession à son fils Alexander

20 juin 2023

Temps de lecture : 3 minutes
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George Soros laisse sa succession à son fils Alexander

Temps de lecture : 3 minutes

Ah l’ami George ! Infatigable, généreux financier des organisations (Sea Watch, SOS Méditerranée) qui encouragent, voire organisent l’immigration extra-européenne, soutien des révolutions dites Orange, bureau de paiement pour d’innombrables ONG et de non moins innombrables médias. L’ami George aura fait beaucoup de bien, de mal et laisse la place à un fiston qui veut prolonger les actions philanthropiques, les dégâts.

Une affaire de famille

George Soros a été mar­ié trois fois, et a eu cinq enfants de deux mariages dif­férents, Alexan­der, Andrea, Robert, Gre­go­ry et Jonathan. La suc­ces­sion sem­blait promise à Jonathan, 52 ans, fils d’un pre­mier lit, financier comme papa et à la tête de JS Cap­i­tal Man­age­ment, mais une querelle de famille en a décidé autrement.

Alexander, ex play-boy, nouvelle tête de l’Open Society

L’heureux élu est Alexan­der Soros, deux­ième fils de George et de Susan Weber, his­to­ri­enne de l’art (elle a divor­cé de George Soros en 2005). Né en 1985 à New-York, il est diplômé de l’université de cette ville et a passé un doc­tor­at en his­toire à Berke­ley. Il se partage entre New-York, Berke­ley et Kens­ing­ton à Lon­dres où il dis­pose de résidences.

Il a créé en 2012 sa pro­pre fon­da­tion pour la défense de l’environnement et des droits de l’homme. En 2014 il est un des con­tribu­teurs du livre God, Faith and Iden­ti­ty from the Ash­es: Reflec­tions of Chil­dren and Grand­chil­dren of Holo­caust Sur­vivors (Jew­ish Lights Pub­lish­ing édi­teur), « Dieu, Foi, Iden­tité à par­tir des cen­dres : réflex­ions d’enfants et de petits-enfants de sur­vivants de l’Holocauste ». En 2021, il se prononce dans USA Today pour la dépé­nal­i­sa­tion de l’usage des drogues.

Con­sid­éré jusqu’ici plutôt comme un play-boy avec quelques moyens et une fon­da­tion per­son­nelle lui per­me­t­tant de voy­ager et de ren­con­tr­er de jolies man­nequins ou des star­lettes, il a déclaré dans un entre­tien (source Guardian) s’intéresser par­ti­c­ulière­ment à la défense des organ­i­sa­tions juives pro­gres­sistes, des caus­es envi­ron­nemen­tales, des droits des tra­vailleurs et du droit à l’avortement.

Dans un autre entre­tien du 11 juin 2023 au Wall Street Jour­nal, il s’est con­sid­éré comme « plus poli­tique que son père », souhai­tant s’investir pleine­ment con­tre une pos­si­ble réélec­tion de Don­ald Trump en 2024. Il est devenu le prési­dent de l’OSF (Open Soci­ety Foun­da­tions) au cap­i­tal de 25 mil­liards de dol­lars et qui dis­tribue annuelle­ment 1,5 mil­liards de dol­lars à toutes les caus­es favor­ables à la décon­struc­tion des sociétés tra­di­tion­nelles : immi­gra­tion de rem­place­ment, caus­es autour des lob­bies LGBTQ+, antiracisme, édu­ca­tion woke, exten­sion à l’infini de l’avortement etc. Il est égale­ment mem­bre de droit du comité d’in­vestisse­ment du ­Soros Fund Man­age­ment, la société qui super­vise les fonds.

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Pho­to : source Nathalie Schuller Moran Wright at en.wikipedia, CC BY-SA 3.0

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