« Ce n’est qu’une fois que nous aurons obtenu leur attention, que nous pourrons espérer conquérir leur cœur et leur esprit » (Eric Schmidt Président de Google de 2001 à 2011)
Google alias Gogol (rien à voir avec l’écrivain russe), alias l’ogre, alias la pieuvre, non content de réguler les médias, veut développer dans l’avenir des super calculateurs, lui assurant une supériorité technologique durable.
Maîtrise des tuyaux du présent
Google annonce : nous renvoyons plus de 8 milliards de visites vers les médias chaque mois, pourquoi devrions nous payer des redevances pour les articles que nous relayons ? C’est la querelle sur les droits voisins que nous vous avons expliquée ici. Naïvement les éditeurs de presse espéraient « un petit quelque chose », ils auront leurs yeux pour pleurer.
Double monopole ou pas loin : Android domine dans les mobiles et Chrome dans les navigateurs. Aux États-Unis plus de la moitié des visites restent à l’intérieur du système de Google. Vous voulez vous en passer ? Ou vous y êtes contraint parce que « vous ne respectez pas les règles de la communauté », apprêtez-vous à perdre une bonne partie de votre audience. Le moteur de recherches se substitue désormais aux médias. De temps en temps il donne une obole lorsqu’il finance le Decodex du Monde, par exemple, quelques piécettes pour les pauvres. Mais pas question de partager le gâteau lui-même.
Et du quantique dans les tuyaux du futur
Restons simple : un ordinateur quantique est capable de réaliser un calcul ou d’effectuer une tâche impossible pour un ordinateur classique nous informe le Figaro du 28 septembre 2019. Une indiscrétion de l’agence spatiale américaine a révélé que des chercheurs de la société californienne avaient bâti une « machine quantique », un appareil capable de réaliser en moins de quatre minutes un calcul qu’un supercalculateur mettrait… plusieurs milliers d’années à égaler.
Le concurrent IBM conteste le fait, arguant que la machine quantique revendiquée ne peut être utilisée que pour un seul calcul précis, non pour une utilisation générale. Disons qu’il s’agit d’un prototype. Il n’en reste pas moins que Google semble à l’avant-garde de ce type de super supercalculateur, de quoi ajouter une raison de plus pour son démantèlement rapide, sinon nous serons tous esclaves (souvent consentants) de Big Mother Facebook et de l’ogre Facebook. Sans compter les enfants à venir.