Le ministère de la culture et de la communication a annoncé que la hausse des tarifs postaux serait limitée à 5% pour la presse d’information générale, au lieu des 8% initialement prévus.
Cette annonce fait suite à une rencontre entre les principaux représentants de la presse généraliste (Le Monde, Le Figaro, Les Échos, Le Nouvel Observateur, Le Point, etc.) et le président François Hollande, accompagné des ministres de la culture, Aurélie Filippetti, et du budget, Bernard Cazeneuve.
Dans un contexte économique général difficile, les patrons de presse confrontés à une érosion du lectorat, avaient fait part de leur inquiétude face à cette hausse qui grevait encore un peu plus les finances déjà chancelantes de leurs titres.
Finalement, le gouvernement a donc décidé de limiter la hausse prévue en prenant à sa charge les 9 millions de différentiel. Le surcoût de l’envoi postal ne représentera donc qu’environ 4 millions d’euros pour les éditeurs de presse généraliste.
Cette faveur accordée aux grands titres de la presse d’information générale ne fait pas que des heureux. Les éditeurs de presse spécialisée, soumis eux à une hausse de 11% alors qu’ils rencontrent sensiblement les mêmes problèmes que la presse généraliste, s’estiment ainsi légitimement lésés.
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