Rediffusion estivale. Première diffusion le 11 mars 2021.
Il est parfois difficile de départager le journalisme de paresse (ou d’incompétence) du journalisme de propagande. Libération du 10 mars 2021 illustre sa couverture sous le titre « Médias en Europe, la censure se lève à l’est ».
Taisons — par bonté — le nom du journaliste qui pour illustrer son propos interroge l’International Press Institute (IPI), une émanation directe de l’Open Society de George Soros. Gageons que l’IPI reprendra l’article de Libération qui à son tour reprendra l’IPI ou une autre émanation de Soros sur les médias comme Project Syndicate. Un jeu de miroirs assez efficace et l’exact contraire du journalisme.
Nous extrayons une photographie du rapport de force entre médias pro et anti Orban faite fin 2018 et que nous avons publié en août 2020 (la situation peut avoir légèrement évoluer depuis) qui donne une image plus juste des rapports de forces.
Comparaison des capacités d’audience des médias :
- Anti-gouvernementaux : 4 440 630
- Pro-gouvernementaux : 3 092 527 (dont KESMA : 2 232 062)
Par catégorie de média :
- TV : 54% anti, 46% pro
- Radio : 53% anti, 47% pro
- Papier : 28% anti, 72% pro
- Internet : 71% anti, 29% pro
Au total, en 2018 la répartition des audiences en général est la suivante : 59% d’audience pour les médias anti-gouvernementaux et 41% d’audience pour les médias pro-gouvernementaux (fin 2018). Avec de possibles erreurs de calcul à la marge, des chiffres qui semblent proches d’un 50/50.
N’hésitez pas à consulter notre dossier en trois parties sur les médias en Hongrie : partie 1, partie 2, partie 3 (conclusion).
Voir également, un article de décembre 2020 de notre confrère Junge Freiheit sur l’influence de Project Syndicate et de George Soros en Allemagne.