La réécriture de l’histoire aux fins idéologiques contemporaines, avec Histoires d’une nation, est en marche, et cela ne s’était pas fait de façon aussi outrancièrement idéologique depuis les grands récits propagandistes du siècle passé.
Histoires d’une nation ou France 2 au pays des Soviets. Troisième partie
Le troisième volet de la série documentaire de France 2, intitulé « Des héros dans la tourmente », ne déroge pas au ton des deux premiers : Histoires d’une nation est un outil de propagande. Après avoir analysé la raison d’être de la série, puis décrypté le premier épisode, l’OJIM plonge dans les images d’un épisode 3 dont le maître mot est amalgames en chaîne.
Nicolas Hénin
PORTRAIT — Originaire du Mans, fils d’un économiste et historien français, Nicolas Hénin se destinait à une carrière d’universitaire spécialiste du monde arabe. Mais à l’occasion d’un voyage au Proche-Orient il se découvre une vocation journalistique en signant ses premiers reportages pour Jeune Afrique.
Robert Ménard à la Une d’Arte !
Arte se serait-elle mise enfin et réellement au pluralisme? C’est ce que l’on pourrait a priori penser : la chaîne diffuse un reportage consacré à Robert Ménard. Analyse.
Manifestations contre la politique migratoire en Allemagne : une couverture médiatique a minima en France et en Angleterre
Depuis le début de l’année, plusieurs manifestations contre la politique migratoire de la chancelière Merkel et l’insécurité ont eu lieu en Allemagne. Leur couverture médiatique a été très discrète en France. Le traitement par les médias a‑t-il été le même en Grande Bretagne ? Nous avons mené l’enquête.
Documentaire d’Arte sur la Pologne aujourd’hui : beaucoup de propagande et quelques fake news
Quand les journalistes d’Arte produisent des documentaires sur la Pologne actuelle, ils s’adressent toujours aux opposants les plus radicaux au PiS, c’est-à-dire à ceux qui voient dans ce gouvernement démocratiquement élu une quasi-dictature.
France 5 et la Russie : de la russophobie en occident médiatique (2)
Un Poutine présenté comme un homme politique autoritaire, manipulateur, dangereux pour la paix du monde et les démocraties occidentales… Aucun discours critique, aucun point de vue permettant d’analyser le sujet présenté sous un autre angle. La Russie semble rendre les médias français binaires. Retour du documentaire faussaire.
Arte et la Russie : de la russophobie en occident médiatique (1)
Dans la semaine du 12 au 18 mars 2018, et dans la perspective de la réélection de Vladimir Poutine à la présidence de la Russie, les médias télévisés se sont focalisés sur un pays qui sert de repoussoir aux démocraties libérales. Le Camp du Bien versus le Camp du Mal. Illustration en deux parties, par deux des nombreux documentaires diffusés cette semaine-là.
Macron et Russia Today (RT) : je t’aime moi non plus
La chaine russe RT (Russia Today) a été lancée en France fin décembre 2017. Le Président Macron avait fait connaître la chaine lors de sa conférence de presse du 29 mai 2017, accusant RT et la radio Sputnik d’avoir propagé de fausses nouvelles pendant la période électorale.
M6 et la Hongrie, un documentaire malveillant de plus ?
Les pays de l’Europe centrale et orientale sont rarement traités de manière équilibrée par les documentaires des différentes télévisions françaises. Difficulté des langues locales, éloignement culturel, une certaine paresse, et beaucoup, beaucoup de conformisme.
Désintox sur l’émission 28 minutes sur Arte : l’objectivité en berne
La chaine Arte organise fin 2017 une campagne de publicité pour l’émission « 28 minutes », sur le thème : « Le magazine qui regarde l’actualité en vous montrant ce qu’il y a derrière ». Au travers de quelques exemples, l’Observatoire du journalisme débusque la fausse objectivité de la rubrique Désintox et un vrai parti pris dans le choix et le traitement des sujets.
Ambiance tendue à France Télévisions après les coupes budgétaires
La continuité de l’État en France est toujours loin d’être acquise. L’État met France Télévisions au régime sec, et même très sec par rapport au contrat d’objectifs et de moyens (COM) que l’audiovisuel public avait signé pour la période 2016–2020. Ainsi, France Télévisions aura 29,8 millions d’€ de moins en 2018 par rapport à 2017 mais cela correspond à 47,8 millions d’€ de moins que ce qui était prévu.