« L’amour c’est la haine », ce slogan de 1984 d’Orwell résonne d’une étrange actualité à l’heure où les réseaux sociaux censurent au nom de la liberté d’expression et où une loi liberticide veut soi-disant lutter contre la haine.
Censure
L’étau se resserre chaque semaine sur la liberté d’opinion et d’expression. Pour combattre la censure il faut déjà l’identifier.
La censure consiste à limiter la diffusion d’informations ou d’opinions, souvent pour des raisons politiques ou morales. Elle n’est pas l’apanage des dictatures : la censure existe aussi dans les démocraties, bien que sous des formes plus subtiles. En Europe occidentale, la censure prend différentes formes, juridiques par exemple, pour empêcher certains discours considérés comme contrevenant à certains dogmes ou normes. Des organisations comme Reporters sans frontières (RSF) ou encore l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (ARCOM), les géants du numérique via la modération et la surveillance, renforcent ce contrôle, créant ainsi une homogénéité de l’information et limitant les discours divergents.
Voir aussi : Reporters sans frontières (RSF), ARCOM, Laetitia Avia, Christophe Deloire, Patrick Cohen, Sleeping giants
Hold up, le documentaire honni des médias de grand chemin
En 2007 sortait en librairie un essai écrit par la journaliste altermondialiste Naomi Klein, La stratégie du choc (Actes Sud, traduit en 2008). La thèse centrale de son ouvrage : les élites utilisent souvent des situations extrêmes (catastrophes naturelles, attentats) et la sidération de l’opinion publique pour « assurer la prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme surpuissant ».
La Chape de plomb, d’Alain de Benoist
« Au prétexte de n’offenser personne, ils contraignent tout le monde », la citation qui figure sur la jaquette du livre résume bien ce recueil de six essais du philosophe et essayiste. Courte visite guidée.
Surveiller et punir, au nom de la haine de la haine
La groupe éditorial VA News publie nombre de livres intéressants comme celui de François-Bernard Huyghe, Fake News, dont nous avons rendu compte en mai 2020. Une tribune du 28 octobre 2020 d’une certaine Rym Boukhari appelant à toujours plus de censure et à une société de surveillance dans l’esprit de la loi Avia nous a interpellé.
Soros derrière les vérificateurs d’informations de Facebook en Europe centrale et orientale
En Europe centrale et orientale, Facebook confie la vérification des informations à des organisations financées par le très progressiste milliardaire américain d’origine juive hongroise, George Soros.
Il n’y a pas de zones libres de LGBT en Pologne, a reconnu le grand journal de la gauche LGBT en Pologne avant de supprimer l’article en catastrophe
Le bobard est arrivé au sommet en septembre à l’occasion du discours sur l’état de l’Union de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Twitter censure l’Ojim
Depuis huit jours, le compte Twitter de l’Ojim est « restreint ». Il nous est impossible de savoir pourquoi, mais cette censure silencieuse arrive exactement au moment de la première audience du procès que nous intente Ramzi Khiroun ex chauffeur de DSK et porte parole du groupe Lagardère pour « injures publiques ». Coïncidence ?
La chasse au Zemmour continue
Nous avons montré dans un premier article comment la censure se cache sous les habits de la liberté d’expression, l’éditorial du Monde étant un (contre) exemple en la matière. Depuis la chasse a pris de l’ampleur.
Quand le JDD et France Info censurent une tribune médicale
Le dimanche 27 septembre 2020, Le JDD (groupe Lagardère) devait publier une tribune du sociologue Laurent Muchielli, du Professeur Toubiana et de Jean-François Toussaint. Acceptée puis passée à la trappe, elle sera également « oubliée » par France Info. Visite guidée.
Éric Zemmour, le quotidien Le Monde et la haine
Au moment même où un faux mineur pakistanais assaillait à coups de hachoir deux journalistes pris à tort pour des collaborateurs de Charlie Hebdo, pendant le procès même des terroristes de 2015, Éric Zemmour était condamné à 10.000 € d’amende pour injure et provocation à la haine.
Les anciens pays de l’Est refusent de voir la censure revenir par les médias sociaux américains
L’Observatoire du Journalisme s’était déjà fait l’écho des actions engagées en Pologne contre la censure politique et idéologique exercée par les médias sociaux américains et par le géant Google via sa plateforme YouTube. Cette censure provoque des réactions également en Hongrie et en Tchéquie.
Après Google, Twitter annonce un renforcement de la censure
Alors que Google déclare ouvertement contrôler les commentaires autour des « évènements sensibles », Twitter à son tour veut sélectionner les « bons messages » et éliminer les « messages qui sapent la confiance dans les élections ». Devinez pour qui et contre qui ?