La charte pour la traçabilité de l’information permet à des journalistes ou des médias de s’engager à citer leurs sources médiatiques lorsque ces sources leur ont fourni une enquête. Un comportement de bon aloi qui aurait dû, ou au moins pu, être assez naturel pour se passer de charte. Ce texte comporte-t-il des risques de dérives ?
Les jeunes journalistes sont mal en point
En octobre 2021, nous avions chroniqué l’ouvrage de Jean-Marie Charon, un excellent connaisseur du milieu journalistique, sur les départs précoces dans la profession. L’auteur revient deux ans plus tard sur la condition des jeunes journalistes.
Sophie Broyet, journalisme de délation et oubli de la charte de Munich
Si la méthode – contraire à l’article 4 de la charte de Munich – peut déjà susciter quelques émois, les agissements – quasi policiers – de la journaliste, eux, posent encore plus problème.
Déontologie : quand des journalistes revendiquent leur qualité de non-journalistes
La charte de Munich adoptée en novembre 1971 par la Fédération européenne des journalistes précise la déontologie de la profession, en dix devoirs et cinq droits. Certains journalistes proches de Médiapart viennent d’y publier une tribune (blog du 23 octobre 2021) où ils annoncent gentiment s’assoir sur ses principes.
La citation du jour (Balzac)
Nous empruntons à Honoré de Balzac une citation tirée de son roman Splendeurs et misères des courtisanes (1838). Il est regrettable qu’il soit peu étudié de nos jours en écoles de journalisme.
La chasse au Zemmour continue
Nous avons montré dans un premier article comment la censure se cache sous les habits de la liberté d’expression, l’éditorial du Monde étant un (contre) exemple en la matière. Depuis la chasse a pris de l’ampleur.