Quand un nouvel actionnaire prend d’un coup 49% des parts d’une société, il est quasi certain qu’une clause lui permettra de dépasser les 50% dans un avenir déterminé. C’est ce qui a failli se passer avec Daniel Křetínský qui voulait s’offrir le bulletin du CAC40, alias L’Opinion.
Daniel Křetínský, le tycoon tchèque des médias français, infographie. 1. De l’énergie à revendre. 2. Le magnat des médias en Europe centrale. 3. Le putschiste des médias français. 4. Les alliances et les rivalités.
Depuis qu’il a renoncé à vendre Marianne, le groupe propriétaire, CMI France de Daniel Křetínsky, organise le nouveau départ de son titre.
Une information récente indique que Daniel Křetínský aurait de nouveau injecté 15M€ dans un journal qui a toujours été sauvé de la faillite par les grandes fortunes.
Il était arrivé à la tête de Libération en 2020 : Dov Alfon présentait le 3 octobre 2024 son « plan stratégique » pour le quotidien.
Il vend par ici, il rachète par-là : Daniel Křetínský a pour la télévision de nouveaux projets. C’est une future chaîne de la TNT, Réels TV, qui devrait voir le jour d’ici six mois. Retour sur les coulisses de la création de la future chaîne.
C’était prévisible, dans sa chasse aux médias Bolloré, l’ARCOM a poursuivi sa politique et a donné la fréquence de C8 au média Křetínský plus favorable à l’extrême-centre.
C’est vers l’audiovisuel que se tourne l’homme d’affaires, avec un projet bien précis en tête : obtenir un canal TNT en 2025 en bénéficiant des faveurs de l’ARCOM. Un empire tentaculaire Daniel Křetínský, milliardaire tchèque dont « l’empire tentaculaire »...
Le quotidien L’Opinion est l’organe officieux du CAC 40. Un organe déficitaire régulièrement refinancé par quelques grandes fortunes dont Bernard Arnault. Elles doivent se lasser un peu et vont laisser place en partie au roi du charbon, de Casino, Editis et autres, qui vient de rater d’un cheveu le rachat d’Atos.
Si le Tchèque Daniel Křetínský a commencé en 2018 à bâtir son empire médiatico-culturel (Libération, Elle, Editis, une participation dans TF1 etc) par le rachat de Marianne, il souhaite (source La Lettre) s’en défaire six ans après son acquisition.
« Un immense danger plane sur l’information. […] Il nous paraît urgent de s’alarmer et d’agir. L’Europe le peut. Si elle ne le fait pas, la France, patrie de la liberté, le doit. »
Le quotidien économique L’Opinion, considéré comme le portevoix du CAC40, pourrait changer de mains, selon La Lettre. Des actionnaires discrets, influents mais un peu las De grands noms au capital dont les familles Bettencourt, Rupert Murdoch et Arnault. Il...