Au joli temps des colonies, pardon au joli temps où le trio BNP (Bergé, Niel, Pigasse) se surveillait et se neutralisait mutuellement, la rédaction pouvait un peu souffler. Certes, le défunt Pierre Bergé donnait un coup de pied énervé de temps en temps, Matthieu Pigasse avait fort à faire avec les Inrocks et Niel avait investi dans les médias « pour qu’ils ne l’emmerdent pas ». Une sorte de paix relative.
Les algorithmes au secours de la censure ? Le projet Deepnews
Devant la multiplication des sources d’information, en particulier sur internet, de nombreux projets existent pour qualifier l’information. Du désastreux et non crédible Decodex (financé par Google) du Monde, au Checknews de Libération en passant par les notes de Facebook ou de Google. Depuis que deux lois votées en Allemagne et en France sur les infox sur les réseaux sociaux prévoient des sanctions pécuniaires ou pénales contre les contrevenants, de nombreuses sociétés commerciales tentent de bâtir un modèle prédictif qui permettrait d’éliminer les fameuses infox.
Google Alphabet, des soucis et des profits records
Le monstre Google, le G des redoutées GAFAM est devenu tentaculaire, actif par son moteur de recherche et de référencement mais aussi dans la médecine, le téléphone, le véhicule autonome, l’informatique en nuage (cloud), l’intelligence artificielle et bien d’autres domaines. Si 2018 a vu quelques incidents de parcours, les résultats sont époustouflants voire inquiétants pour certains qui y voient un abus de position dominante.
Libertex, nouvel outil de mesure de la liberté d’expression dans le monde
Google a financé le Decodex, la fondation Polemia a créé l’indice Libertex. Cet indice analyse sept pays (Danemark, États-Unis, France, Hongrie, Italie, Royaume-Uni, Russie) sur onze critères d’évaluation allant de l’existence de lois mémorielles liberticides aux censures sur Twitter et Facebook en passant par les lois contre les propos haineux.
L’avenir des quotidiens généralistes passe par le numérique et la diversification
C’est sans doute moins vrai pour la PQR, presse quotidienne régionale, plus proche de ses lecteurs. Tout à fait vrai pour Libération, dont Alain Weil Président d’Altice Médias a quasi annoncé la prochaine disparition de la forme papier. Un peu différent pour La Croix, quasi exclusivement diffusé sur abonnement. Mais de plus en plus vrai pour les deux grands quotidiens nationaux Le Monde et Le Figaro
Les grands journaux français payés par Facebook pour traquer les « fake news »
Le Canard Enchaîné met en lumière une autre facette de la crise de la presse : les grands journaux français sont payés par Facebook pour traquer les « fake news », vraies ou fausses… mais surtout pas les leurs !
Fake news, les projets du gouvernement
Les effets de la farce des « Fake news », inventée par l’idéologie dominante pour donner une explication à des défaites électorales « immorales » pour la doxa en cours – nommément le Brexit et l’élection de Trump – ne cessent de se propager en cercles qui s’élargissent constamment. Une loi liberticide a déjà été mise en application en Allemagne, le gouvernement d’Édouard Philippe veut suivre la même voie en France. Pour aller où ?
Nicolas Madelaine (Les Échos) : Tout ce que les éditeurs perdent, Facebook et Google le gagnent
L’Observatoire du journalisme enquête régulièrement sur l’emprise de Facebook et Google sur les grands médias classiques. Alors que c’est Google qui a financé le quasi défunt Decodex du quotidien Le Monde, Facebook de son côté s’est lancé en France dans la création d’un véritable Index avec le soutien de huit grands médias privés comme publics.
Le Monde et Facebook : même combat pour la censure sur la toile
Nous avions plusieurs fois évoqué la nouvelle politique de Facebook devant les « fausses nouvelles », version moderne des bons vieux bobards. Le quotidien du soir Le Monde a lancé en son temps le Decodex financé par Google qui permet de dénoncer les médias suspectés.
Facebook, nouveau censeur ?
Au commencement était la toile que d’aucuns appellent le net. Le mantra de la toile était simple : neutralité du net, pas de censure, pas d’intervention politique, liberté grande dans le respect du bien commun. Autrement dit, pour autant que vous n’appeliez pas au meurtre de votre voisin ou à celui des Écossais (pour cause de radinerie bien entendu), vous pouvez exprimer votre opinion.
Médias et politiques : back-room pour tous et tout-e‑s !
Les campagnes électorales de 2017 ont montré combien les mondes politique et médiatique forment un seul de même monde. À de très rares exceptions près, exceptions toujours étiquetées « de droite dure » ou « d’extrême droite ».
Intox : Quand les « Décodeurs » tronquent une déclaration d’un élu FN
[Rediffusions estivales 2017 – article publié initialement le 17/02/2017] Faut-il écrire « désintox » ou « des intox » lorsqu'il s'agit de traiter cette nouvelle tendance, portée surtout par Le Monde et Libération, consistant à tout « fact-checker » et à tout «...