La France veut franchir un nouveau palier dans sa lutte contre les « discours de haine » sur les réseaux sociaux. Un journaliste de l’Observatoire était présent au Forum sur la gouvernance de l’internet (tenu à l’Unesco à Paris) le lundi 12 novembre 2018, jour où l’union sacrée Facebook/État français pour la restriction des libertés fondamentales a été annoncée par Emmanuel Macron. Ouverture des scellés.
Peut on attaquer Facebook en justice depuis la France ? Génération Identitaire s’y lance
Lundi 12 novembre, dans un discours au Forum sur la gouvernance de l’Internet et comme nous le relations, le Président Macron a annoncé un programme de travail commun avec Facebook contre les « discours de haine ». Comprenons : tout discours contraire aux intérêts matériels et moraux du monde libéral libertaire, communs à l’entourage macronien et aux sociétés californiennes qui dominent le numérique. Peut-on se défendre lorsque Facebook supprime ou censure un compte ? Un mouvement de jeunes le tente.
Nouvelles censures : la loi modifiée contre « la haine en ligne »
Les appels à la censure se multiplient au sein d’un univers médiatique et politique qui se sent menacé par la montée des populismes. De la chasse au Zemmour de ceux qui veulent lui interdire l’accès aux médias à la novlangue castratrice sur les réseaux sociaux, les exemples ne manquent pas, mais les pouvoirs publics veulent aller toujours plus loin dans la censure.
Dilcrah : sur les plates formes numériques, nouvelle loi contre le racisme et l’antisémitisme
Alain Finkielkraut en son temps avait pu définir l’antiracisme contemporain comme le communisme du XXIème siècle. À voir les nouveaux projets du macronisme sur le sujet, un esprit badin pourrait estimer que cette forme moderne du totalitarisme est encore dans sa prime jeunesse et fera florès.