« Papa, j’ai rétréci le groupe. Un slogan qui résume l’un des plus grands fiascos du capitalisme ». Cette phrase tirée du très bon livre d’Olivier Ubertalli, illustre parfaitement une histoire désolante. De Jean-Luc à Arnaud Lagardère, récit de la construction d’un empire et de sa destruction entre 1963 et 2003.
Lagardère sport vendu, un milliard d’euros d’investissements perdus
Le sport, c’était la grande bataille d’Arnaud Lagardère pour prouver qu’il n’était pas seulement le fils de son père (Jean-Luc Lagardère décédé en 2003 d’une infection nosocomiale) mais aussi un entrepreneur. Une guerre perdue qui s’apparente à un désastre financier.
Lagardère médias, plus dure sera la chute
L’OJIM a consacré plusieurs articles au groupe Lagardère. La gestion fantaisiste d’Arnaud Lagardère finit par produire ses effets : la fin du pôle presse, l’oubli de la dispendieuse marotte du sport et du divertissement et l’affaiblissement lent de ce qui fut un grand groupe français.
Chaises musicales à Europe 1 devenu bateau ivre
Pour ceux qui ont connu les fastes de Salut les copains, Signé Furax et autres TOP 50 le nom d’Europe 1 veut dire beaucoup. Dès avant 1974, et encore plus sous l’impulsion à cette date de Jean-Luc Lagardère, véritable entrepreneur, la radio a connu son heure de gloire. Jean-Luc Lagardère disparu brusquement en 2003, le pôle médias de son empire a été repris par son fils unique Arnaud, dont l’envergure est assez différente.