Ceux qui ont connu les fastes de L’Humanité, de La Marseillaise, de Liberté dans le nord, de L’Echo du centre dans les années d’après-guerre, sont nés avant les années 1940 ou juste après. À ce moment-là le syndicat du livre CGT (à l’époque contrôlé étroitement par le PCF) faisait la pluie et le beau temps. Le parti pouvait faire diffuser sa presse via les syndicats et de très nombreuses courroies de transmission. Autres temps, autres mœurs, la disparition de L’Écho du centre sonne comme un glas pour la presse communisante.