Ceux qui ont connu les fastes de L’Humanité, de La Marseillaise, de Liberté dans le nord, de L’Echo du centre dans les années d’après-guerre, sont nés avant les années 1940 ou juste après. À ce moment-là le syndicat du livre CGT (à l’époque contrôlé étroitement par le PCF) faisait la pluie et le beau temps. Le parti pouvait faire diffuser sa presse via les syndicats et de très nombreuses courroies de transmission. Autres temps, autres mœurs, la disparition de L’Écho du centre sonne comme un glas pour la presse communisante.
Le tourisme de masse présenté comme un fléau, l’immigration de masse passée sous silence
Vous l’avez sûrement remarqué, de nombreuses villes françaises ont été investies cet été par des étrangers. Le sujet revient avec une plus grande intensité dans les médias pendant la période estivale : les étrangers en nombre, ce sont… les touristes.
Dis papa, c’est quoi L’Huma ?
N’en déplaise aux fans du cinéaste Robert Guédiguian, le quotidien L’Humanité, « L’Huma » pour les intimes, n’évoque plus grand chose pour nos petites têtes blondes, pas plus que son amie du sud, La Marseillaise. Tout au plus une partie de la jeunesse parisienne connaît-elle ce média sous la forme de sa fête annuelle.
Tribune : La Marseillaise n’est plus en redressement judiciaire, une victoire à la Phyrrus ?
Si l’on en croit un article un peu ancien du Monde, « L’avenir du journal La Marseillaise s’est éclairci mercredi 6 juin 2018 après que le tribunal de commerce de Marseille a acté le plan de continuation du quotidien et a approuvé sa sortie d’une procédure de redressement judiciaire, qui a duré dix-huit mois, a annoncé la directrice du journal, Audrey Garino. (…) ».
L’Humanité licencie de nouveau
Il y a peu nous apprenions que la cagnotte de 54K€ de Pif le chien, lancée par le quotidien communiste pour une reprise du titre pour enfants, était disparue dans la mer des Sargasses des déficits de L’Huma. Le journal licencie maintenant pour survivre.
La cagnotte de Pif le chien dérobée ?
Vous vous souvenez de l’ami Pif ? Le sympathique chien éponyme de la revue pour enfants du PCF de la grande époque, le compagnon d’Arthur le chat, le journal du haricot sauteur. Le parti communiste avait décidé de ressortir le titre à l’été 2018 et lancé une cagnotte à cet effet.
Patrick Le Hyaric
PORTRAIT — Patrick Le Hyaric est né en février 1957 à Orléans. Ce fils d’agriculteurs bretons du Morbihan commence dans les années 1980 une carrière de journaliste et d’apparatchik communiste au sein des instances du parti et des organes de presse qui en dépendent.
Alain Minc rachète L’Humanité au Parti communiste
L’inoxydable Alain Minc, confident de tous les présidents, réputé proche du couple Macron, chantre du libéralisme pur et parfait, lance une OPA surprise sur L’Humanité et en devient ce premier avril 2019 le directeur de publication.
Richard Ferrand au secours de L’Humanité
Nous avions fait écho au scoop de Marianne du 25 janvier 2019 annonçant que L’Humanité était en cessation de paiement. Depuis le titre a été mis en liquidation judiciaire avec poursuite de l’activité et les salaires ont été réglés grâce au fonds de garantie prévu à cet effet. Les très nombreuses subventions reçues (voir notre infographie arrêtée à 2016 ici) n’ont pas suffi.
Disparition prévisible des quotidiens La Marseillaise et L’Humanité : dogmatisme et oubli des lecteurs clients
L’article qui suit est un peu particulier. Écrit par un ancien journaliste des deux titres. L’auteur est fils de journaliste communiste, ancien journaliste communiste lui-même, il nous avait déjà décrit la saga de La Marseillaise en mars 2018 dans un article fameux que vous trouverez ici.
Scoop de Célia Cuordifede sur Marianne : L’Humanité en cessation de paiement
C’est un joli scoop du 25 janvier 2019 de l’hebdomadaire Marianne : la vieille Huma (qui n’est plus depuis longtemps le « journal de Jaurès » de 1904, chère Célia, mais celui du PCF depuis 1920) ne pourra pas assurer les salaires de janvier.
Vente au numéro : plusieurs journaux augmentent encore leurs prix
On avait déjà parlé du cercle vicieux de la hausse des prix au numéro : moins de ventes, ainsi que d’autres facteurs entraînent une baisse des recettes – voire une aggravation des déficits – donc une hausse des prix au numéro qui eux-mêmes conduisent à une désaffection des lecteurs et à une baisse des ventes. Néanmoins, plusieurs journaux, dont L’Humanité, continuent la fuite en avant.