Au sein des rédactions des médias officiels du régime, certaines questions ne cessent de revenir d’année en année. Des questions pour lesquelles les réponses sont pourtant claires et connues. Coup d’œil de l’OJIM sur des questions pavloviennes.
Libération ou la presse idéologique
Idéologique, Libération ? Personne n’en doute plus depuis longtemps. De là à n’être plus assimilable à un organe de presse mais plutôt à un bulletin militant, il y avait un pas… que Libération a franchi ce printemps 2018.
L’avenir des quotidiens généralistes passe par le numérique et la diversification
C’est sans doute moins vrai pour la PQR, presse quotidienne régionale, plus proche de ses lecteurs. Tout à fait vrai pour Libération, dont Alain Weil Président d’Altice Médias a quasi annoncé la prochaine disparition de la forme papier. Un peu différent pour La Croix, quasi exclusivement diffusé sur abonnement. Mais de plus en plus vrai pour les deux grands quotidiens nationaux Le Monde et Le Figaro
Altice et SFR en difficulté : fin du papier pour Libération et L’Express
Le méga groupe de Patrick Drahi s’est développé sur une dette faramineuse qui n’a pu être obtenue qu’à travers de multiples soutiens, financiers et politiques. Cette expansion à marche forcée s’est construite sur une dette colossale dépassant les 54 milliards d’euros fin 2017.
Crise migratoire durant l’automne-hiver 2017 : encore plus !
Début septembre, l’OJIM vous présentait la couverture médiatique de la crise migratoire pendant l’été. Depuis cette période, la pression migratoire ne s’est pas relâchée, bien au contraire, tout comme sa couverture par les médias.
Journée internationale des femmes : Libération en plein “bad buzz” pour sa double tarification
Instituée par l’ONU en 1977, la Journée internationale des droits des femmes est célébrée tous les ans le 8 mars. L’occasion pour médias et groupes militants de mettre en avant les situations d’inégalité demeurant entre les hommes et les femmes.
Les actions en justice : fin de la liberté d’expression par l’intimidation
Alors que le gouvernement entend légiférer sur les « fake news » et nous apprendre où est la vérité, alors que Facebook, Twitter et YouTube font le ménage par le vide, un autre danger pour la liberté d’expression est l’intimidation par les actions en justice. En voici quelques exemples.
Buzzfeed a une tronche de fake news
Officiellement, les médias officiels, ceux qui appartiennent à une poignée de milliardaires ou promeuvent l’idéologie dominante, ne produisent pas de fake news. Au contraire, ils les combattraient. Du coup, le buzz avorté provoqué dans ces médias par une « information » publiée par Buzzfeed le 16 janvier 2017 pourrait prêter à rire si cela ne ridiculisait pas toute la profession.
Nicolas Madelaine (Les Échos) : Tout ce que les éditeurs perdent, Facebook et Google le gagnent
L’Observatoire du journalisme enquête régulièrement sur l’emprise de Facebook et Google sur les grands médias classiques. Alors que c’est Google qui a financé le quasi défunt Decodex du quotidien Le Monde, Facebook de son côté s’est lancé en France dans la création d’un véritable Index avec le soutien de huit grands médias privés comme publics.
Clément Delpirou nommé co-gérant de Libération par le groupe SFR
Alors qu’Altice, maison-mère de SFR, est plongée dans la tourmente boursière depuis cet automne après avoir été prise au piège de l’endettement, les têtes continuent à tomber et les chaises de valser. C’est maintenant Libération qui change de patron avec la nomination de Clément Delpirou comme directeur général des activités presse de SFR et co-gérant de Libération.
Vœux de l’Observatoire du journalisme et craintes pour 2018
Les menaces qui s’annonçaient au début de 2017 se sont affirmées peu à peu tout au long de l’année. Les réseaux sociaux constituaient encore un contre pouvoir à la presse dominante généralement aux mains de pouvoirs financiers qui l’utilisent pour servir au mieux ses intérêts.
Désintox sur l’émission 28 minutes sur Arte : l’objectivité en berne
La chaine Arte organise fin 2017 une campagne de publicité pour l’émission « 28 minutes », sur le thème : « Le magazine qui regarde l’actualité en vous montrant ce qu’il y a derrière ». Au travers de quelques exemples, l’Observatoire du journalisme débusque la fausse objectivité de la rubrique Désintox et un vrai parti pris dans le choix et le traitement des sujets.