Le Syndicat des éditeurs de presse (SAEP) qui regroupe certains éditeurs de magazines s’inquiète de la distribution de ses journaux en cas de défaillance de Presstalis. Il avait ainsi écrit à l’autre grand distributeur de presse les MLP qui viennent de lui répondre.
La loi sur l’audiovisuel en panne
Les rapports entre le pouvoir et les médias publics sont toujours délicats. Nicolas Sarkozy avait été accusé d’autoritarisme en voulant nommer directement les présidents des différents médias publics. François Hollande avait été soupçonné de les choisir par la bande. Qu’en sera-t-il dans le cadre de la prochaine loi, si celle-ci voit bien le jour ?
La loi Bichet en question
Si le nom de Robert Bichet — ancien député MRP de la IVème République — survit, c’est grâce à la loi éponyme de 1947, la loi Bichet. Cette loi garantit à tout titre de pouvoir être vendu sur tous les points de ventes en France. C’est ce qui est remis en cause en 2019.
La loi Bichet en question
Loi Bichet, vous avez dit loi Bichet ? Cette loi de 1947, peu connue du grand public, régit l’ensemble de la filière de distribution de presse écrite. Sont concernés les éditeurs, les messageries, les dépositaires, les détaillants. Un projet de loi doit être présenté fin mai 2019 au sénat alors que la survie de Presstalis est en jeu.
Sauvetage de Presstalis : 18% des effectifs seront supprimés
Il n’y a pas que les titres de presse qui devront passer à la caisse pour sauver Presstalis, plombée une fois de plus par la CGT et une gestion pour le moins hasardeuse. Près de 18% des 1672 emplois du groupe seront supprimés, soit entre 200 et 300 personnes réparties par moitié sur la messagerie Presstalis et par moitié sur ses dépositaires.