Alors que L’Humanité est sous perfusion continue des pouvoirs publics et que l’édition papier de Libération n’en a plus pour longtemps, c’est le quotidien national catholique Présent qui est en grand danger.
Retour sur le mourant Presstalis, via Le 1 d’Eric Fottorino
Nous avons consacré plusieurs articles aux immenses difficultés du premier distributeur de la presse en France, Presstalis héritier des NMPP. Le 1 appartient – avec tant d’autres – au club des victimes du scandale de la société de distribution. Un système devenu fou et qui ponctionne ses clients pour assurer ses fins de mois.
Le magazine Ebdo en cessation de paiement en moins de trois mois : la lourde facture de l’amateurisme
N’en déplaise à l’ancien ministre PS Thierry Mandon, devenir patron de presse ne s’improvise pas. En cessation de paiement au bout de onze numéros, Ebdo arrête sa parution et menace dans son naufrage les éditions Rollin publications (XXI, 6 Mois), en tout 63 salariés.
Crise de Presstalis : grosses difficultés pour Canard PC, le 1 et bien d’autres titres
Il n’y a pas que Minute ou Présent qui se retrouvent en très grande difficulté suite à la nouvelle crise de Presstalis et aux ponctions pratiquées sur les journaux, avec l’assentiment des gros titres qui n’en ont pas grand chose à faire des petits. Des titres plus mainstream, comme Le 1 ou spécialisés comme Canard PC, lancent un appel à leurs lecteurs et témoignent de très importantes difficultés.
En difficulté, le quotidien Présent fait appel à ses lecteurs
La presse d’opinion est quasi en voie de disparition, L’Humanité est sous perfusion constante, La Marseillaise vient d’être renflouée par l’État. Le quotidien national catholique Présent, qui a modifié sa maquette et amélioré son contenu éditorial est lui aussi sujet à de graves difficultés.
Sauvetage de Presstalis : 18% des effectifs seront supprimés
Il n’y a pas que les titres de presse qui devront passer à la caisse pour sauver Presstalis, plombée une fois de plus par la CGT et une gestion pour le moins hasardeuse. Près de 18% des 1672 emplois du groupe seront supprimés, soit entre 200 et 300 personnes réparties par moitié sur la messagerie Presstalis et par moitié sur ses dépositaires.
Presstalis encore en difficulté, les titres de presse passent à la caisse
Presstalis, issu des NMPP, est à nouveau au bord du dépôt de bilan, cinq ans après la grosse crise de 2012 et va bénéficier d’un nouveau « plan d’urgence » qui fera payer les journaux. Pourtant, de graves questions se posent, tant sur la gestion que sur le modèle économique de la distribution de la presse en France. Sans oublier le poids du Syndicat du Livre, donc de la CGT, qui a déjà pesé lourdement par le passé.
Le marché des magazines reste stable
Selon les chiffres fournis par les deux messageries Presstalis et MLP, les Français restent de fidèles acheteurs de magazines. En effet, malgré la hausse des prix, le panier moyen est stable même si le marché de la presse reste, en volume comme en valeur, orienté à la...
30 millions d’euros pour sauver les marchands de journaux
En première ligne dans la crise de la presse, les marchands de journaux vont bientôt se voir allouer près de 30 millions d'euros pour leur survie. Cette somme, établie par une société de conseil, prévoit un changement dans le mécanisme de distribution afin de venir en...
Le Parisien : Les rumeurs de vente démenties par Amaury
D’après Les Échos qui a eu accès à un rapport du groupe Amaury, le groupe Le Parisien aurait enregistré 19,6 millions de pertes nettes en 2012. Mais pour Jean Hornai, le DG du groupe, « le résultat de l’année dernière compte plusieurs éléments exceptionnels », comme...
Accord définitif entre Presstalis et les syndicats
Un accord définitif a enfin été trouvé entre Presstalis et les syndicats après plusieurs mois de conflit social. « À la suite des négociations poursuivies ces derniers jours au sein du groupe Presstalis, des accords sont intervenus avec les organisations syndicales...
La Quinzaine littéraire « en danger de mort » selon Maurice Nadeau
La Quinzaine littéraire est confrontée à de graves difficultés financières qui placent celle-ci en grande délicatesse financière. « C’est de mort en effet, qu’est menacée La Quinzaine littéraire : pas dans six mois, pas dans un an, comme elle l’a souvent été durant...