Sous cou­vert de « véri­fi­ca­tion par les faits » des dis­cours ambiants, le jour­nal­isme tend de plus en plus à assén­er une vérité révélée au détri­ment de la con­tro­verse, qui seule per­met un débat de qual­ité. Mais en tuant la con­tro­verse, c’est égale­ment la presse qu’on assassine…