Délation, dit le Littré, « dénonciation mais toujours en mauvaise part ». Le journaliste de délation — une spécialité en plein développement — n’est pas là pour informer, il est là comme un inspecteur de police intellectuel, un magistrat moral, à la fois détective privé, flic et juge, il recherche les contrevenants au désordre établi libéral libertaire.
Sophie Broyet, journalisme de délation et oubli de la charte de Munich
Si la méthode – contraire à l’article 4 de la charte de Munich – peut déjà susciter quelques émois, les agissements – quasi policiers – de la journaliste, eux, posent encore plus problème.