À l’occasion du G7 tenu en France ce mois d’août, le président Macron s’est trouvé un nouveau représentant du « mal » en la personne du président brésilien Bolsonaro, accusé d’être responsable des incendies de l’Amazonie, lui qui est au pouvoir depuis seulement huit mois. Il s’est trouvé aussi une nouvelle conscience écologique dans laquelle seuls des esprits chagrins verront de l’opportunisme. Le président français ne rate jamais une occasion de parler de tout, de tout savoir sur tout etc, qui semble énerver ses condisciples, ainsi Merkel, mais amuse de plus en plus la presse étrangère. Un exemple avec le mensuel américain The Atlantic.
Les démocraties à l’épreuve des infox : rencontre INA/BNF, éloge de l’entre soi
Les infox sont à la mode depuis deux/trois ans. Très exactement depuis le vote sur le Brexit et l’élection de Trump. Elles sont d’abord un mode d’explication et de déculpabilisation des élites politiques et journalistiques : ce qui est arrivé n’est pas de notre faute. Et ensuite un mode d’exorcisme pour le futur : de telles catastrophes ne doivent pas se renouveler, l’information doit être mieux verrouillée.