Avant l’annonce du président Macron, les restrictions de la liberté d’expression étaient déjà en cours sur les réseaux sociaux, Facebook et Twitter en particulier. Restrictions de la liberté d’expression en France ? On dira, halte à la paranoïa… et pourtant ?
Soros demande à l’Union Européenne de « réguler les réseaux sociaux »
Il était une fois… ça commence comme un conte de fées… Il n’y a pas si longtemps internet et les réseaux sociaux pouvaient être considérés comme un refuge pour la liberté d’expression et un courant d’air frais loin de la propagande douce des médias dominants.
Fake news et complotisme, pour quoi faire ?
Le 7 janvier 2017, Franceinfo rendait publics les résultats d’une étude selon laquelle huit français sur dix croiraient à « au moins une théorie du complot ». Il s’agit d’un sondage IFOP réalisé pour le compte de la Fondation Jean Jaurès et l’association conspiracy watch. À quoi une telle étude peut-elle bien être utile ?
Twitter : des bénéfices et plus de censure
Plus de 12 ans après sa création, Twitter engrange enfin des bénéfices – soit 91 millions de dollars (74 millions d’€) entre octobre et décembre 2017. Cependant, le réseau social est toujours au milieu des polémiques, les premières liées au caractère durable ou non de son modèle économique, les secondes à une censure croissante – surtout des opinions de droite.
Twitter supprime 70 millions de comptes en deux mois
Nous avions révélé le 26 février 2018 les pratiques de censure active de Twitter via le « shadow banning » qui permet à l’algorithme maison de ralentir voire d’immobiliser un compte sans que l’utilisateur ne soit prévenu ni ne s’en rende compte. L’Union Européenne avait félicité la société américaine pour sa politique. Mais Twitter va plus loin.
Twitter va réduire au silence les trolls, et par la même occasion vous aussi
Le bannissement dans l’ombre, telle pourrait être la traduction de cet étrange shadow banning que Twitter a mis en place. Résumons : vous avez un comportement qui suit les règles de Twitter mais qui est malsain quand même. Gentil Twitter ne supprime pas votre compte, non, il le met aux oubliettes.
Retour sur les censures de Facebook, le cas Craig Murray
Le sujet pourrait fatiguer les lecteurs de l’Observatoire (en forte hausse, merci de nous suivre, merci aussi aux donateurs qui permettent notre existence), mais nous devons y revenir : Facebook vous censure et ce n’est qu’un début. Un exemple anglais pris sur le site Les Crises.
L’Union européenne félicite Twitter pour sa politique de censure
Nos lecteurs savent que Google a supprimé 150 000 comptes YouTube entre juin et décembre 2017 et que Facebook de son côté supprime les comptes à tour de bras. À titre d’exemple notre dernier article sur la suppression du compte du dessinateur Marsault comportait sur ce réseau social une annonce… que Facebook a caviardé. Twitter suit maintenant la même politique.
Les actions en justice : fin de la liberté d’expression par l’intimidation
Alors que le gouvernement entend légiférer sur les « fake news » et nous apprendre où est la vérité, alors que Facebook, Twitter et YouTube font le ménage par le vide, un autre danger pour la liberté d’expression est l’intimidation par les actions en justice. En voici quelques exemples.
Fake news : vers une judiciarisation de l’information en France
La « confiance dans l’information » a bon dos. Sous prétexte de protéger le bon peuple de mauvaises influences, les autorités publiques comme privées veulent mettre à la liberté d’expression un bandeau sur les yeux et un bâillon sur la bouche. Pour son bien comme il se doit.
Nicolas Madelaine (Les Échos) : Tout ce que les éditeurs perdent, Facebook et Google le gagnent
L’Observatoire du journalisme enquête régulièrement sur l’emprise de Facebook et Google sur les grands médias classiques. Alors que c’est Google qui a financé le quasi défunt Decodex du quotidien Le Monde, Facebook de son côté s’est lancé en France dans la création d’un véritable Index avec le soutien de huit grands médias privés comme publics.
Allemagne : les journalistes disent non à la loi liberticide NetzDG
La loi liberticide dite NetzDG a été adoptée en Allemagne le 5 avril 2017 et mise en application le 1er janvier 2018. Cette loi prévoit de très fortes sanctions financières contre les réseaux sociaux qui ne pratiqueraient pas une stricte politique de censure.