Quand un « grand quotidien du soir » qualifie Bellingcat, une émanation des services britanniques, « d’ONG », le tout dans le contexte du conflit russo-ukrainien, que faut-il en penser ? Amateurisme ou complicité ? Nous laissons au lecteur le soin de tirer sa propre conclusion. Visite des lieux.
La première victime d’une guerre c’est la vérité. Nous avons publié une vidéo sur les 10 principes de la propagande de guerre. La lecture de quelques articles de Libération en illustre les points 5, L’ennemi commet des atrocités, et 6, L’ennemi utilise des armes non autorisées. Des articles directement inspirés (ou simplement recopiés) par Bellingcat , un site dit d’investigation… créature du soft power des services britanniques.
Des pays de l’Europe de l’Est aux États-Unis, c’est une position particulièrement atlantiste que défend, au fil de sa carrière, ce très partisan « grand reporter » affilié aux questions de politiques étrangères…
Nous avons publié une vidéo sur les dix principes de la propagande de guerre. Il nous a paru éclairant de rapprocher chacun d’entre eux au travers de la lecture du Point du 10 mars 2022 (n°2587). Toutes les citations entre guillemets sont du verbatim.
VIDÉO — Proche du pouvoir ukrainien, et des positions néo-conservatrices américaines, Raphaël Glucksmann réclame les sanctions les plus dures pour la Russie et l’adhésion de l’Ukraine à l’UE lors du conflit russo-ukrainien de février 2022, jetant de l’huile sur le feu. Mais qui est vraiment Raphaël Glucksmann ?
À travers une courte vidéo, nous vous invitons à réfléchir aux dix principes de la propagande de guerre.
À titre exceptionnel nous publions un éditorial dans ces temps de guerre — exceptionnelle aussi — de l’information. Non pour prendre parti, mais pour disposer d’un peu de recul au milieu du tintamarre.
Que serait une guerre sans le concours cinématographique de Bernard-Henri Lévy ? Le voilà de retour avec « Pourquoi l’Ukraine », diffusé par Arte fin juin 2022.
La narration simpliste des médias occidentaux du début du conflit russo-ukrainien semble parfois loin derrière nous.
« Alors que les bombardements russes d’une maternité et d’autres cibles civiles en Ukraine ont suscité l’indignation générale en tant que crimes de guerre, des milliers de frappes similaires ont eu lieu contre des civils yéménites », écrivait le Washington Post le 4 juin.
Le New York Times est le représentant attitré de l’« establishment » de la côte est et du versant woke de la côte ouest américaine. Mais il publie parfois des tribunes libres qui marquent un ton très différent.
Tardive lueur de lucidité. Avec trois mois de retard, certains médias de grand chemin commencent à reconnaître l’ampleur des erreurs commises par les Occidentaux face à la Russie et à la crise ukrainienne.