De nombreux élus locaux sont en prise directe avec la progression de l’islamisme dans la société française. L’immense majorité d’entre eux a pris le parti de s’en accommoder. Beaucoup plus rares sont ceux qui la dénoncent et qui demandent à l’État de prendre ses responsabilités. Dans ce combat, Isabelle Surply, une conseillère municipale de la commune de Saint-Chamond (Loire), est loin de pouvoir compter sur le soutien du quotidien régional Le Progrès.
Une conseillère municipale active
Des médias alternatifs ont récemment relaté le combat d’Isabelle Surply contre l’islamisme dans la ville dont elle est conseillère municipale, en plus de son mandat électif à la région Rhône-Alpes-Auvergne.
Pour ne citer que l’un de ses faits marquants, en juillet 2021, elle diffusait une vidéo d’un prêche de l’imam de Saint-Chamond, Mmadi Ahamada.
Lors de celui-ci, l’imam haranguait ses fidèles : « Vous, femmes musulmanes, tâchez d’obéir au doigt de vos maris, restez dans vos foyers et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l’islam ».
Isabelle Surply n’a pas ménagé ses efforts pour que l’affaire n’en reste pas là. De guerre lasse, le ministre de l’Intérieur a dans un premier temps suspendu l’imam pour ses propos. Puis, en octobre 2021, il n’a pas renouvelé son titre de séjour. Celui-ci est retourné le 2 mai dans son pays d’origine, Les Comores, avec probablement le pécule de départ généreusement offert par l’État français (enfin, le contribuable).
C’était sans compter sur les nombreux supporters de l’imam qui se sont déchainés sur les réseaux sociaux et ont menacé l’élue locale. Le centre culturel musulman qui gère la mosquée Attakwa de Saint-Chamond a par ailleurs déposé plainte contre Isabelle Surply pour « diffamation en raison de l’ethnie, de la religion ou de la race ».
Le doute habite Le Progrès
Les lecteurs du quotidien régional Le Progrès qui s’en tiennent à une seule source d’information ont une version des faits très différente.
Dans un article du 5 avril, le journaliste Amjad Allouchi (sans commentaires) nous aide à comprendre « en deux minutes » (car nous sommes pressés et voulons aller droit au but) l’affaire de Saint-Chamond.
Le prêche du 20 juillet 2021 de l’imam assignant les femmes dans leur cuisine et à l’obéissance de leur mari ? Les propos auraient été tronqués par Isabelle Surply. Mmadi Ahamada n’aurait eu que des propos conformes au Coran : « O femme musulmane, entre au paradis par n’importe quelle porte, tâche de veiller aux droits d’Amah et de ton époux ».
Pourtant, pour qui se donne la peine d’écouter la vidéo mise en ligne par Isabelle Surply, on peut distinctement entendre les propos qu’elle a dénoncés.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Non, rassurez-vous Le Progrès n’est pas allé enquêter sur la progression de l’islamisme en région Rhône-Alpes. Non, un des journalistes de la rédaction du journal est allé vérifier la véracité des propos d’Isabelle Surply affirmant qu’elle a été mise en examen, suite à la plainte déposée par le centre culturel musulman qui gère la mosquée Attakwa de Saint-Chamond.
Dans un article du 4 mai, nous apprenons que : « vérification faite par la rédaction du Progrès auprès du parquet, cette mise en examen n’existe pas. (…) l’élue demeure, à ce stade de l’instruction, à un statut simple de personne mise en cause ».
Comme elle l’indique dans un tweet, Isabelle Surply demande un droit de réponse pour rétablir sa version des faits. Pendant ce temps-là, on ne discute plus de l’essentiel. Chacun en tirera les conclusions qu’il veut…
🔴 L’article totalement ordurier et diffamant dans @Leprogresloire de ce matin va être suivi d’une demande droit de réponse.
Je ne vais certainement pas me laisser me salir sans rien faire, ces méthodes sont scandaleuses.#imam#saintchamond— Isabelle SURPLY (@IsabelleSurply) May 5, 2022