Les relations entre journalisme et monde politique sont anciennes et multiformes. Les uns font du charme aux autres pour obtenir des informations et les autres veulent plaire aux un pour obtenir des compte-rendus favorables.
Il est des couples célèbres (DSK/Anne Sinclair, Jean-Michel Blanquer/Anna Cabana), il arrive également que des journalistes se mettent au service des politiques, le plus souvent officieusement, parfois de manière très officielle comme Bruno Roger-Petit.
Une arrivée déjà ancienne
Nommé porte-parole de l’Élysée le 29 août 2017, le journaliste ex Nouvel Obs, et Challenges, conseiller spécial qui paraissait un moment en disgrâce (voir notre article d’avril 2018) semble avoir rétabli la situation et a été confirmé cinq ans plus tard avec des fonctions un peu changées.
Avec l’inamovible et inoxydable secrétaire général Alexis Kohler, il fait partie du sérail, du petit groupe – une douzaine de personnes – en contact quasi permanent avec le chef de l’État.
Avec une rentrée qui s’annonce mouvementée et à risques, le château a besoin d’une bonne courroie de transmission avec les journalistes.
Voir aussi : Bruno Roger-Petit, portrait