Le métier de journaliste de presse écrite serait le pire métier du monde selon une étude menée par le site américain CarrerCast.
Stress important, revenus très moyens (36 000 $ soit environ 28 000 € par an) et des perspectives professionnelles mitigées ont pesé dans la balance de l’étude, qui se base sur les données du Bureau des statistiques du travail. Le métier de journaliste de presse écrite était en concurrence avec des centaines d’autres et a finalement décroché la palme.
Pour Paul Gillin, ce métier « s’effondre en raison du modèle non durable de la presse écrite. Un modèle qui disparaîtra sûrement complètement d’ici dix ans ». Il est aussi soumis à une concurrence croissante dans le numérique. « Avec l’évolution des technologies, les contenus sont accessibles en lignes de n’importe où et menacent les journaux papiers », ajoute Rochelle Gilken, une ancienne journaliste.
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