L’affaire Cahuzac et les révélations de Médiapart offrent aujourd’hui au journalisme d’investigation un nouveau coup de projecteur. Pourtant, comme le fait remarquer Éric Mettout, redacteur en chef de L’Express.fr, les Français se tiennent à l’écart des réseaux de journalistes d’investigation.
Ainsi, aucun journaliste hexagonal n’est membre du Global Investigative Journalism Network, « un réseau informel de journalistes d’investigation de toutes nationalités (mais beaucoup de l’Est et du Nord de l’Europe, où l’exercice est un sport national) qui s’échangent, lors de réunions physiques mais pas seulement, leurs « best practices », leurs trucs de pros, leurs outils, leurs compétences, voire leurs sources ».
Pourtant, reconnaît Éric Mettout, un tel réseau, « permet de s’améliorer, d’ouvrir les yeux, de regarder plus loin et plus grand, d’être plus efficace ». Aussi L’Express a décidé de se rattraper en envoyant quelqu’un à la prochaine conférence du GIJN, au Brésil en octobre prochain.
Pas certains cependant que cela révolutionnera les pratiques des journalistes français.
Source : lexpress.fr, blog d’Éric Mettout